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« 14 victimes dont 2 sont encore en danger et des images dramatiques »

News. Pierre-Luc Maerten, urgentiste et directeur des secours médicaux déclenchés sur l’accident de Bavincourt, dresse un premier bilan du tragique choc frontal de ce lundi matin entre un betteravier et un car de transport scolaire.

« 14 victimes dont 2 sont encore en danger et des images dramatiques »

Pierre Luc-Maerten, pouvez-vous revenir sur cet accident mortel ? 
Une fois les premiers secours sur place, nous avons été rejoints rapidement par des équipes voisines du SAMU. 5 équipes médicales du Smur sont intervenus. En revanche, un hélicoptère a dû faire demi-tour en raison du brouillard. Sur place, l’état des véhicule et la topographie de l’accident montraient bien la violence du choc. Il s’agissait d’une collision frontale entre un poids-lourd plein et un car de transport scolaire. Ce sont des images dramatiques. Les victimes ont rapidement été mises à l’abri dans des véhicules de secours. Nous avons ensuite médicalisé un autocar du réseau pour prodiguer les soins à l’intérieur.

Quel bilan humain retirez-vous ?
Les secours ont déploré 14 victimes. Une est décédée sur le coup. 2 autres personnes ont été évacuées sur le centre hospitalier d’Amiens alors que celui d’Arras a accueilli 11 autres victimes dont 10 enfants. Sur place, nous avons retenu 3 urgences absolues. Ce midi, 2 sont encore en danger. Le reste, ce sont des enfants de 11 et 15 ans. L’une d’entre-elles se trouve en réanimation. Les autres personnes touchées présentent des blessures qui n’éveillent pas outre-mesure nos inquiétudes.

Comment sont jugées les blessures ?
Les blessures relevées sont celles auxquelles on peut malheureusement s’attendre sur un choc frontal. Ce sont des traumatismes des membres, de la cage thoracique... Il faut beaucoup de précaution et de prudence sur le pronostic. Toutes les personnes touchées de près ou de loin sont émues par la gravité de l’accident. Plusieurs victimes sont prises en charge pour leurs blessures mais aussi psychologiquement.

Comment s’est organisé le centre hospitalier d’Arras face à ce drame ?
D’abord, il a activé son plan blanc pour accueillir toutes les victimes. Ensuite, la cellule d’urgence médico-psychologique a été déclenchée pour venir en aide aux familles et proches des victimes.

Propos recueillis par Géraud Lefebvre 

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