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« Nous ignorons les circonstances de l'accident »

News. 2 cellules médico-psychologiques ont été mises en place suite au tragique choc frontal qui a fait 14 victimes ce lundi matin entre un betteravier et un car de transport scolaire à hauteur de Bavincourt. La première à l'hôpital d'Arras, la seconde au collège du Val Gy à Avesnes-le-Comte. Jean-Yves Bessol, inspecteur de l'académie du département du Pas-de-Calais, se trouvait sur place et raconte.

« Nous ignorons les circonstances de l'accident »

Jean-Yves Bessol, à quoi sert une cellule psychologique face à cette situation ?
Elle permet aux enfants d'exprimer leurs émotions. Les adultes ne parlent pas, nous préferons les faire parler soit avec des mots, soit par écrit ou encore oralement ou par dessin. Le but est d'extérioriser leur mal-être.

Les enfants arrivent-ils à s'exprimer facilement ?
C'est toujours difficile mais à partir du moment où nous leur donnons la parole, ils sont tout à fait capables de s'exprimer. Ils ne peuvent pas garder ça pour eux donc ils parlent à coeur ouvert. 

Peut-on s'attendre à une fermeture de l'école ce mardi ?
Non, l'établissement sera ouvert. Les élèves témoins de l'accident peuvent revenir s'ils le souhaitent. Je pense que la majorité reviendra mercredi ou jeudi. Le but est qu'ils reviennent le plus rapidement possible car cela me semble être la meilleure solution.

Cet accident relance-t-il la question sur la sécurité dans les transports scolaires ?
Il est trop tôt pour répondre à cette question. Une enquête de gendarmerie est en cours. Nous ignorons les circonstances de l'accident. Seule l'enquête pourra déterminer les causes et les responsabilités. Aujourd'hui, rien n'est remis en questions. Nous aviserons selon l'évolution de l'enquête.

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