Quel bilan tirez-vous de votre action à mi-mandat ?
Sur les 135 propositions de campagne, 87 sont actées. Nous avons développé notre action de proximité : les conseils citoyens ont vu le jour cette année, tout comme la mutuelle communale. Ce n’était pas un projet que nous avions prévu de faire à la base mais nous nous sommes adaptés aux besoins de la population.
Sans oublier l’Euro 2016 qui a été l’un des événements incontournables à Lens. Avec le recul, qu'en retenez-vous ?
Nous avons eu un peu d’appréhension au moment de l'organiser. Nous étions attendus au tournant puisque Lens était la plus petite ville organisatrice de la compétition. Pour autant, Lens était la commune où l'Euro fut le mieux organisé selon les médias étrangers. Je ne peux donc pas dire que c’est du chauvinisme. C’était un moment de joie, une belle réussite populaire et économique. Depuis, une dynamique est enclenchée et il est évident qu'un lieu central peut avoir un intérêt à Lens. Malheureusement la France n’a pas remporté le titre. Seules les équipes qui jouent à Lens gagnent les compétitions (rires) : en témoigne la Coupe du Monde de Football en 1998 et la Coupe du Monde de Rugby en 2007.
Plus récemment, le marché de Noël s’est terminé il y a 2 semaines. Que retenir de cette édition 2016 ?
Nous arrivons à attirer toujours plus de commerçants. Les demandes pour 2017 sont déjà plus importantes que 2016. Par ailleurs, le village des Neiges du Jura confirme son partenariat. Leurs spécialités gastronomiques ont attiré les Lensois sur les différents stands le dimanche matin. Par conséquent, une réflexion sur un marché dominical serait une bonne chose. Ce ne serait pas un marché de grande ampleur comme celui de la Grande Résidence mais un marché plus thématique sur le parvis de la mairie le dimanche matin. Quant au marché du mardi matin, il se tiendra désormais le vendredi matin d'ici début mars.
Quels sont les autres projets prévus pour 2017 ?
L’aménagement du territoire sera notre priorité cette année. Les premiers programmes de logements, en cours de construction depuis 2016, vont sortir de terre. Nous avons d’abord instauré une relation de confiance avec les investisseurs pour leur montrer les intérêts du territoire. Fin janvier, le premier programme Fiducim sur le parc Nexans aura sa première pierre.
Qu’en est-il du carnaval des géants, reporté en raison des frais engendrés par l’État d’Urgence ?
Il se déroulera le 25 juin. Il faut souligner le travail des bénévoles qui œuvrent chaque année pour trouver des partenariats et des fonds. Cependant, les contraintes sécuritaires étaient démesurées l’année dernière, le contexte l’expliquait. Désormais nous avons tiré les leçons de l’Euro et de la braderie, nous sommes en mesure de proposer le carnaval des géants lors des grandes fêtes lensoises en juin prochain. A cela s’ajoute d’autres festivités comme le centenaire du Canada avec le meeting aérien à l’aérodrome de Lens-Bénifontaine. Toutes ces fêtes contribuent au développement du commerce lensois.
Les derniers chiffres publiés par l’Insee montrent une baisse démographique à Lens en 2014. Liévin devient la commune la plus peuplée de l’agglomération lensoise. Cela vous inquiète-t-il ?
Non car nous sommes dans un espace où la ville a besoin de démolir pour se transformer. Lens a une particularité : nous avons un taux supérieur de famille monoparentale par rapport aux autres villes de la région. Pour la même famille, il faut donc 2 logements. Par ailleurs, quand le plan local d’urbanisme s'est créé en 2005, nous savions qu’il fallait contruire 200 logements par an pour maintenir la population. Nous n’avons jamais atteint ce chiffre. En 2017, nous allons délivrer 260 habitations, la tendance devrait s’inverser même s’il faudra attendre les prochains chiffres de l’Insee pour le savoir.
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