Le centre hospitalier d’Arras a profité de sa traditionnelle cérémonie de vœux pour faire un bilan de l’année 2016 et détailler les projets prévus pour 2017. « L’hôpital a investi 1,8 million d’euros pour améliorer la prise en charge des patients grâce à un robot chirurgical, présente Pierre Bertrand, directeur du centre hospitalier d'Arras. Nous avons aussi renouveler notre appareil de mammographie. Désormais, le nouveau mammographe numérique permet d’obtenir des images de meilleure qualité, indispensable pour réaliser un meilleur dépistage. » Enfin, les rénovations du parking, du hall de l’hôpital et les nouvelles signalétiques ont permis une meilleure capacité d’accueil. Même si Audrey Pereira, chirurgien-gynécologue de l'établissement, concède qu'il faut poursuivre les efforts : « Les patients ont l’impression que l’accueil n’est pas de bonne qualité. Ce qui est normal puisque 10 personnes arrivent en même temps avec le bus de 7h. À l’avenir, la restructuration des services de chirurgie et de médecine et les entrées décalées vont favoriser les accueils personnalisés. »
Une prise de rendez-vous simplifiée en 2017
Afin de poursuivre les efforts sur l’amélioration des services d’accueil. Il sera désormais possible de prendre rendez-vous via une plateforme internet, disponible à la mi 2017 (sur mondocteur.fr). « Avant, les patients venaient à l’hôpital pour prendre rendez-vous ou alors ils appelaient, » rappelle le directeur du centre hospitalier d'Arras. Au-delà de la nouvelle offre, ce sont ses avantages qui sont appréciés puisque « les patients sont alertés par message en cas d’annulation du rendez-vous. Un SMS leur sera aussi envoyé la veille pour leur rappeler. »
Mettre l’usager au cœur des préoccupations
2017 sera aussi l’année d’un nouvel espace de restauration et d’attente, que ce soit pour une urgence ou une consultation. « L’offre Wifi n’est plus adaptée aux patients, nous allons l’améliorer, » annonce Pierre Bertrand. Enfin, il s’agit de lutter contre la désertification médicale. « Beaucoup de médecins généralistes ne savent pas comment joindre un praticien. L’entente praticien-médecin est primordiale. Sans cette collaboration, les patients se rendaient soit aux urgences, soit chez le médecin. Le but est de les informer afin qu’ils se dirigent vers les services d’étage pour trouver le praticien compétent. C’est un service gagnant-gagnant, » selon le directeur du centre hospitalier d’Arras.
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