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Les Hauts-de-France à l’honneur au salon de l’agriculture à Paris

News. C'est parti pour une 55e édition !

Les Hauts-de-France à l’honneur au salon de l’agriculture à Paris
Xavier Cuvillier, agriculteur à Béthonsart, au salon de l'agriculture à Paris.

Avec près de 600 000 visiteurs attendus au parc des expositions à Paris, le salon international de l’agriculture promet d’être, cette année encore, un événement incontournable. Il aura lieu du 24 février au 4 mars. En tant que troisième terre agricole du pays, La région des Hauts-de-France sera bien représentée cette année avec 75 agriculteurs et éleveurs présents sur le salon, ainsi que 16 exposants qui proposeront des animations quotidiennes culinaires devant le pavillon Hauts-de-France.

Mettre en valeur la rouge flamande 

Depuis 2004, Xavier Cuvillier se rend chaque année au salon de l’agriculture. C’est l’occasion de « changer d’air » et de profiter de la bonne ambiance des lieux ! Agriculteur à Béthonsart (Pas-de-Calais) dans la ferme familiale, ce quinquagénaire s’occupe principalement de la production laitière. Il présentera cette année la rouge flamande : une vache de race bovine principalement présente dans les Flandres et l’Avesnois. « Il y a peu de rouges flamandes ! Si nous ne mettons plus en valeur nos bêtes, elles s’éteindront naturellement » rappelle l’agriculteur qui ne prétend pas obtenir un prix mais préfère défendre la race.

Interpeller les politiques sur la baisse du prix du lait

Chaque année, les politiques ne manquent pas l’occasion de se rendre sur le salon de l’agriculture. Xavier Cuvillier espère interpeller un ou plusieurs hommes politiques : « Le président arrive généralement le samedi matin avant l’ouverture du salon. Je vais essayer de l'aborder. » L'agriculteur espère profiter de cet événement pour interpeller le président de la république sur le prix du lait qui ne cesse de baisser. Le Béthonsartois a pour objectif de « faire passer les messages. » et sensibiliser sur le quotidien d’un producteur laitier. « Depuis 30 ans nous sommes habitués à avoir des quotas. La commission européenne a abrogé cette pratique en 2015. Je ne vais pas dire que c’est une catastrophe mais presque ! L’année 2016 a été difficile, le prix du lait était descendu fortement. Après une hausse en 2017, il vient de rechuter en ce début d’année. C’est vrai que le moral en prend un coup… »

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