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Emmanuel Macron n'a pas réuni la foule ce lundi midi à Richebourg

News. Le chef de l’Etat a commémoré le centenaire de la bataille de la Lys.

Emmanuel Macron n'a pas réuni la foule ce lundi midi à Richebourg
Emmanuel Macron au cimetière militaire de Richebourg le 9 avril 2018.

« La bataille de la Lys est le Verdun portugais. » Tels ont été les mots prononcés par Emmanuel Macron ce lundi matin au cimetière militaire portugais de Richebourg, près de Béthune. Le Président de la république française a commémoré le centenaire de la bataille de la Lys avec son homologue portugais Marcelo Rebelo de Sousa. Initialement prévue à 10h20, la cérémonie a débuté une heure plus tard. 80 enfants scolarisés à Richebourg et Vieille-Chapelle ont chanté les hymnes français et portugais à l’arrivée des 2 chefs d’état.

Défendre la paix et une Europe unie

Tour à tour, les 2 présidents ont prononcé des discours promouvant les valeurs de paix et de fraternité. Le Président de la république portugaise a aussi rendu hommage au courage d’Arnaud Beltrame, décédé lors de l'attaque terroriste de Carcassone en mars. Ce gendarme « défendait la paix, fondement de la démocratie. » Emmanuel Macron a défendu l’Europe. « Ce cimetière est un symbole d’amitié et de solidarité européenne et non de rancœur nationaliste. Après être allés au bout de la nuit, au bout de la folie et de la violence ; nous avons enfin su tirer les leçons de l’histoire et faire preuve de sagesse. Nous avons su construire la réconciliation au lieu de nourrir l’amertume, les rancœurs et le goût de la revanche. »

Les habitants du Béthunois pas vraiment au rendez-vous

4 000 personnes étaient attendues devant le cimetière militaire portugais de Richebourg. Finalement, environ 1 000 personnes se sont rendues sur les lieux pour suivre l’événement rediffusé sur un écran géant. Pour les besoins de la cérémonie, la route reliant Estaires à La Bassée a été bloquée à la circulation. Une fermeture qui passe mal pour plusieurs riverains : « je n’ai pas réussi à me rendre à l’hôpital » déplore Rémy qui avait rendez-vous dans la matinée. Alexandre habite à proximité de la RD 947, bloquée ce lundi matin : « Mon fils va à l’école à Genech, je ne l’ai pas conduit par peur de me retrouver bloqué. »

Si la plupart des habitants du secteur ne se sont pas rendus au cimetière, les Portugais étaient nombreux à faire le déplacement : « c’est une façon de rendre honneur à nos anciens » , « venir sur place est un symbole, il faut promouvoir des valeurs de paix et de fraternité pour les générations futures. » , « les soldats se sont battus pour la liberté, il ne faut jamais l’oublier. » Voici ce que les Portugais ont déclaré au cimetière militaire ce matin à la fin de la cérémonie. 

 

 

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