Les fans de barbecue sous le soleil, d’apéros en terrasse ou de simples moments de convivialité en famille ou entre amis vont-ils être contraints et forcés de tirer un trait sur leur petit verre de rosé cet été ? D’après le journal Les Echos, une pénurie guette ce vin très tendance.
En 15 ans, la consommation de ce breuvage a augmenté de 31% et la liste des pays importateurs de 16%. Les producteurs doivent donc faire face à une demande accrue. C’est une aubaine pour les viticulteurs hexagonaux, la France étant le premier pays consommateur mais aussi exportateur. Sauf que le millésime 2017 a connu une récolte relativement faible sur le territoire national. Cette baisse correspond à 12% soit 20 millions de bouteille en moins.
En conséquence, la demande pourrait être plus importante que l’offre. Et dans ces conditions, la mécanique du prix va se mettre en route. Alors qu’une bouteille de rosé coûtait en moyenne 4,44 euros jusqu’à présent, son passage en caisse devrait s’apparenter à quelques pièces en plus à sortir du porte-monnaie.
