« Le Pas-de-Calais est un département paisible » a lancé le préfet Fabien Sudry ce mercredi après avoir établi un bilan de la délinquance en se basant sur les 8 premiers mois de l’année. La tendance est à la baisse pour la deuxième année consécutive, 665 faits en moins ont été recensés par rapport à 2017. Dans le détail, les atteintes aux bien, qui représentent plus de la moitié des faits de délinquance, diminuent de 4,9%, ce qui correspond à 1 240 faits de moins en comparaison avec l’année 2017. Les cambriolages sont de moins en moins fréquents dans le Pas-de-Calais (-6% en 2018 qui s’ajoute à une diminution de 6% également en 2017.) Le dispositif « voisin vigilant » semble avoir porté ses fruits selon la préfecture du Pas-de-Calais. Enfin, le département se distingue par un taux d’élucidation des faits supérieur à la moyenne nationale.
Lutter contre les violences sexuelles
L’augmentation des violences sexuelles dans le département est une ombre au tableau qui ne passe pas inaperçue. Au total, 188 faits de plus qu’en 2017 ont été signalés, ce qui correspond à une hausse de 25%. Pour lutter contre ces agressions, un plan départemental de lutte contre les violences sexuelles et sexistes a été approuvé par le conseil départemental de prévention de la délinquance. Il sera présenté prochainement par le préfet du Pas-de-Calais. D'autant qu’une cellule dédiée au traitement de ces faits a été créée au commissariat de Lens. Elle est composée de 2 policiers, d’un psychologue et d’un travailleur social. « Les fonctionnaires et les volontaires sont en formation, ils seront opérationnels avant le 1er janvier 2019. » selon François Angelini, le directeur départemental de la tranquilité publique dans le Pas-de-Calais.
