Ce n’est pas encore le printemps et pourtant les allergies au pollen ont déjà effectué leur retour dans le Nord et le Pas-de-Calais. Pour le moment, les 2 départements n’ont connu que des alertes jaunes selon le réseau national de surveillance aérobiologique. Mais le temps sec et ensoleillé du mois de février a favorisé leur retour. Le risque d’allergie est élevé pour les pollens de cyprès, d’aulne et de noisetier d’autant qu’elle peut se déclarer à tout moment. Un Français sur 4 serait d’ailleurs concerné. Le nez qui coule, la gorge qui gratte et les yeux qui piquent en sont souvent les premiers symptômes.
Pour Nicolas Visez, président de l’association pour la prévention atmosphérique, le réchauffement climatique est également un facteur à prendre en compte : « Les premiers résultats de nos recherches montrent que l’on peut s’attendre à une augmentation du risque allergique avec le changement climatique. En particulier, ces études révèlent que quand la quantité de CO2 monte dans l’atmosphère, les plantes ont tendance à produire plus de pollen et, parfois, avec plus d’allergènes. On se trouverait donc dans une tendance inquiétante à l’augmentation des allergies. »
Pour les personnes sensibles, il est conseillé de protéger ses yeux avec des lunettes de soleil, de se doucher régulièrement et de rouler fenêtres fermées en voiture. Vous êtes aussi invités à consulter un allergologue avant de prendre un traitement antihistaminique. Attention, le délai d’attente pour un rendez-vous chez ce spécialiste est en moyenne de 6 mois. Sachez que vous pouvez devenir allergique à tout moment, sans que la médecine n’ait fourni d’explications sur ce phénomène.
