Les règles d’attribution de la prime à la conversion seront plus strictes à partir de ce jeudi 1er août. Il s’agit du dispositif d’aide qui permet de remplacer un véhicule ancien par un modèle moins polluant en bénéficiant d’une prime pouvant aller de 1 500 à 5 000 euros. A partir du 1er août, le montant de la prime sera défini en fonction du revenu fiscal de référence par part, et non plus en fonction du caractère imposable ou non du ménage. La prime sera réservée aux foyers dont le revenu fiscal par part imposable est inférieur ou égal à 13 489 euros.
Taux d’émission de CO2
D’autres critères sont également à prendre en compte. « Pour les voitures éligibles, le taux de CO2 a diminué. On passe de 122 grammes à 116 maximum ! Forcément, cela réduit les véhicules éligibles. Le but est d’inciter les automobilistes à aller vers des voitures électriques et hybrides. Du coup les voitures d’occasion en pâtissent », analyse Thomas Delbarre, responsable marketing groupe Valauto Nissan à Beuvry. Et pour cause, les voitures diesel d’occasion immatriculées avant le 1er septembre 2019 ne sont pas concernées par la prime ! « Les primes à la conversion concernent environ 15% de nos ventes. Cela n’a pas un impact excessif pour nous mais par contre cela aura un impact sur les particuliers qui n’auront plus le droit à la prime. » Les véhicules classés en vignette Crit'Air 2 ne pourront plus permettre d'obtenir la prime à la conversion.
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