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Plus d’un mois après les explosions, le personnel du collège George Sand fait part de son inquiétude

News. Le conseil départemental est venu présenter le projet de restructuration alors que le personnel avait besoin de vider son sac

Plus d’un mois après les explosions, le personnel du collège George Sand fait part de son inquiétude
Le plafond de certaines classes du collège Georges Sand à Béthune. - © Géraud Lefebvre

Le président du conseil départemental Jean-Claude Leroy est venu ce mardi après-midi au collège George Sand de Béthune pour présenter le nouveau phasage des travaux de restructuration devant une centaine de personnes. Une opération attendue qui va débuter au printemps 2020 et qui va coûter près de 23,7 millions d’euros, soit l’un des chantiers les plus importants dans le département. Cependant, le personnel reste marqué par les explosions qui ont touché le collège le 6 septembre. Aucun blessé n’était à déplorer lors de ce sinistre mais les enseignants avaient besoin de « vider leur sac » comme le confie Cyril Kotowicz, professeur documentaliste.  

Le personnel du collège sort du silence

Pendant la présentation, Isabelle Houplain, professeur d’anglais présente dans l’assemblée, se lève, prend la parole, la voix tremblante, et dresse un constat « accablant et implacable » plus d’un mois après les explosions. Le corps enseignant s’est levé pour la soutenir quand cette dernière a commencé a annoncé les problèmes : « un retour angoissant pour les élèves et le personnel. Depuis nous subissons de nombreux incidents : salles inondées dès les premières pluies, infiltrations, gouttières inondées, faux plafonds qui s’effritent pendant les cours. »

Des enfants angoissés

Isabelle Houplain se fait aussi l’écho de certaines craintes évoquées par les collégiens : « ils posent beaucoup de questions : Quand seront retirés les échafaudages ? Vont-ils s’effondrer ? Une élève de 3ème a entendu une alarme incendie l'autre jour alors que moi non. Les collégiens se sont tous figés. Un autre élève lui a répondu en disant que l’alarme a retenti au lycée Blaringhem. Je n’en savais rien mais j’ai dit que c’était un exercice incendie uniquement pour les rassurer. » Cyril Kotowicz, trouve lui les élèves « angoissés et stressés » mais pas uniquement « à cause des explosions. » L’état des classes et les fuites d’eau inquiètent les élèves.

La réponse du conseil départemental du Pas-de-Calais

Tour à tour, le pilote de chantier et l’architecte ont tenté de répondre aux inquiétudes du personnel. Jean-Claude Leroy a conscience que « l’émotion est encore vive » et promet de la « transparence » dans le dossier. « Tout sera fait pour apaiser les craintes et nous ferons tous pour que vous ayez un beau collège. Je rappelle aussi nous sommes l’un des départements qui fait le plus pour les collèges. » Ceux qui ont présenté le projet de restructuration ont répété plusieurs fois que les travaux ne s’effectueraient pas en présence des élèves. À noter que les travaux d’étanchéité reprendront pendant les vacances de la Toussaint et seront terminés avant la rentrée.

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