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L’hôpital d’Arras se prépare à accueillir des patients du coronavirus

News. À Arras, l’hôpital s’inscrit dans un plan national

L’hôpital d’Arras se prépare à accueillir des patients du coronavirus
© Shutterstock.

Depuis lundi dernier, le centre hospitalier d’Arras a ouvert une cellule Covid-19. Depuis, 15 personnes, venant de l’Oise se sont rendues à l’hôpital d’Arras pour se faire dépister. Chez eux, les hôpitaux sont saturés. Sur les 15, 3 cas ont pu être confirmés.

À Arras, l’hôpital s’inscrit dans un plan national selon Pierre-Luc Maerten, coordinateur médical de crise en cas de situation exceptionnelle : « On a défini des établissements de première ligne et d’autres en seconde ligne dont fait partie l’hôpital d’Arras ». Le centre hospitalier s’est organisé au plus tôt, en transformant l’accueil de jour au rez-de-chaussée en cette cellule d’accueil des malades du Covid-19. « 13 chambres sont dédiées au dépistage et au maintien sur place des personnes ».

Pierre-Luc Maerten ajoute que lorsqu’une personne pense avoir les symptômes du coronavirus, il faut qu’elle appelle le 15, les urgences du Samu. « Le parcours commence par une régulation médicale au niveau du Samu. Dans la majorité des cas, les gens appellent au Samu car ils sont rentrés de voyage, toussent et se posent des questions. Il y a un vaste questionnement qui est mis en place en fonction de leur lieu de séjour et des symptômes. Les cas possibles sont orientés vers les centres de dépistage pour des prélèvements ».

Comment sont gérés les patients positifs au coronavirus ? 

Une fois admis à l’hôpital les malades vont y rester une moyenne de 14 jours. Actuellement, les autorités essaient de limiter la propagation du virus : « Il y a une période de 14 jours à respecter, ça correspond à la durée moyenne d’incubation et de développement des premiers symptômes. Soit les gens rentrent chez eux avec des conseils de surveillance s’ils sont négatifs. S’ils sont positifs, on continue de les garder en hospitalisation le temps qu’ils ne soient plus contagieux ». La prochaine phase est la phase 3 et selon Pierre-Luc Maerten, « paradoxalement, plus l’épidémie s’étend et moins les mesures de protection sont importantes. Quand l’épidémie s’installe, plus besoin de l’endiguer car elle est déjà là même s’il faut continuer à se protéger. Quand on sera en phase 3, les choses seront plus simples, on va considérer que les rhinopharyngites du moment seront des coronavirus et seront traitées comme tel ».

Seulement voilà, il n’y a pas de traitement contre le coronavirus. Il est seulement possible de traiter les symptômes de la maladie comme la fièvre, par exemple.

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