Une enquête de l’UFC–Que Choisir menée auprès de 251 personnes dans les Hauts-de-France, révèle l’ampleur alarmante du retard pris en matière de reprogrammation des soins à la suite du déconfinement. Alors que 73 % des rendez-vous initialement prévus entre le 17 mars et le 11 mai ont été annulés, moins de 22 % avaient fait l’objet d’une reprogrammation au sortir du confinement.
L’association a donc écrit ce jour, à l’agence régionale de santé des Hauts de France pour lui demander d’organiser sans délai une parfaite coordination de tous les acteurs, notamment entre structures publiques et structures privées, afin d’accélérer le retour à la normale. L’enquête, qui portait sur les soins médicaux (auprès de médecins spécialistes ainsi qu’en établissements de santé) pendant le confinement, fait apparaître que l’appel des pouvoirs publics à la déprogrammation de toutes les activités chirurgicales et médicales non urgentes a été massivement suivi.
En ce qui concerne les interventions en milieu hospitalier, seuls 25 % des patients ayant vu leur rendez-vous annulé ont pu avoir un contact direct avec leur chirurgien. Si des rendez-vous ont depuis été organisés, difficile d’entrevoir une résorption rapide des soins en attente, alors que les établissements de santé doivent en plus faire face au flux constant de nouveaux patients.
Une enquête réalisée en ligne du 03 au 12 juin 2020.
