Ce vendredi 10 juillet, à minuit, entre en vigueur une nouvelle phase de déconfinement en France. L’état d’urgence sanitaire, entré en vigueur le 24 mars dernier, pour face à l’épidémie de Covid-19, avait été prolongé en mai, jusqu’à aujourd’hui. En revanche, en Guyane et à Mayotte, il est prolongé jusqu’au 30 octobre. Ce qui change, c’est qu’un reconfinement total sera impossible. Pour cela, il faudrait un nouvel état d’urgence sanitaire. Voyons de plus près ce qui va changer :
Le délai de carence en cas d’arrêt maladie est de retour
Il avait été supprimé durant la crise. Il est de nouveau de trois jours pour les salariés du privé. Un jour pour la fonction publique. Les arrêts maladie en cours ne sont pas concernés. Les personnes faisant l’objet d’un arrêt maladie en lien avec le Covid-19 pourront continuer à bénéficier d’un dispositif dérogatoire en place jusqu’au 10 octobre.
Fin de l’exonération d’impôt des heures supplémentaires
Les heures supplémentaires ne bénéficieront plus d’une exonération d’impôt sur le revenu dans la limite de 7 500 euros annuels. Le plafond revient à 5 000 euros.
Fin de la trêve hivernale
Demain, le samedi 11 juillet actera la fin de la trêve hivernale et donc la possibilité pour les propriétaires, de procéder à nouveau à l’expulsions de lleurs ocataires.
Coupure de courant et de gaz
Les fournisseurs d’énergie seront à nouveau autorisés à couper l’accès au gaz naturel et à l’électricité si vous ne payez pas vos factures. Cependant, EDF a assuré qu’elle suspendrait les coupures d’énergie et les pénalités de retard de paiement jusqu’au 1er septembre.
Le plafonnement du prix des masques et du gel hydroalcoolique
Le tarif était fixé à 95 centimes pour un masque et 2,64 euros le prix d’un flacon 100 ml de gel.
Les rassemblements
Les rassemblements de 5 000 personnes ou moins seront autorisés. Les stades pourront donc rouvrir. Pour les salles de spectacles, celles pouvant accueillir plus de 1 500 personnes devront demander une autorisation à la préfecture.
Les manifestations
Concernant les manifestations, le Conseil d’État a exigé le 6 juillet qu’elles puissent se faire sans autorisation préalable de la préfecture.
Les rassemblements sur la voie publique
Jusqu’au samedi 11 juillet, les rassemblements sur la voie publique doivent rester limités à 10 personnes (sauf pour les cérémonies funéraires ou dans les transports). Cette mesure doit être levée mais Jean Castex, le nouveau Premier ministre, peut encore restreindre ou interdire des rassemblements par décret.