L’Association pour la Prévention de la Pollution Atmosphérique (APPA) appelle à la plus grande prudence. Avec la baisse des températures, vous avez peut être rallumé votre chauffage à combustion et il y a un risque d’intoxication au monoxyde de carbone s’il fonctionne mal ou s’il est mal entretenu. Les cas d’intoxication se sont multipliés dans les Hauts-de-France dans la période hivernale 2018/2019. 377 personnes ont été intoxiquées et 5 sont décédées. « Ce gaz indolore et incolore, n’est pas perceptible et provient d’un système de chauffage à combustion (pétrole, fioul, bois, charbon…). Si vous ressentez des maux de tête, des nausées ou des vertiges, des vomissements, des pertes de connaissance, vous êtes peut-être victimes d’un chauffage à combustion défectueux ou mal entretenu », prévient Corentin Job, chargé de projet à l’APPA.
Quelques gestes à adopter
« Si vous avez un doute lié à une exposition à ce gaz, il faut tout de suite aérer les locaux, couper le système de chauffage, évacuer les lieux puis appeler les secours », rappelle Corentin Job. « En termes de prévention, il est nécessaire qu’un professionnel vérifie les installations de chauffage et de production d’eau chaude au mois une fois par an. Il faut aussi faire ramoner les conduits de cheminée et ne pas utiliser un chauffage d’appoint plus de 2 heures par jour maximum. » N’oubliez pas non plus d’aérer quotidiennement votre logement 10 minutes le matin et 10 minutes le soir. Chez les femmes enceintes, le fœtus sera plus vulnérable au monoxyde de carbone et pourra avoir des séquelles neurologiques graves même en cas de légère intoxication. Plus d’infos sur le site appa.asso.fr.
