La campagne de vaccination contre le coronavirus s'accélère en France. A partir de ce jeudi, les médecins sont autorisés à réaliser des injections du vaccin d'AstraZeneca. Les patients âgés de 50 à 64 ans souffrant de comorbidités sont concernés, soit environ deux millions de personnes. Dans les Hauts-de-France, plus d’un médecin de ville sur deux a commandé un premier flacon du vaccin d’AstraZeneca, fourni par les pharmaciens. Cela fera un potentiel de 10 patients vaccinés par médecin volontaire cette semaine.
Rendez-vous
La vaccination de ville démarre doucement car les médecins ont été officiellement prévenus le 12 février et avaient jusqu’au 17 février pour se manifester auprès d’un pharmacien afin de recevoir, en temps et en heure, les doses de vaccin nécessaires. « Les stocks sont tendus donc on est encore dans une phase de priorisation. Reste à trouver des patients à vacciner. L’organisation n’est pas simple », rappelle Grégory Tempremant, président de l’URPS des pharmaciens des Hauts-de-France. Les effets secondaires observés après l’injection du vaccin AstraZeneca semblent en dissuader plus d’un pourtant le vaccin est efficace.
Nouvelle évolution
Courant mars les vaccinations d’ AstraZeneca se feront directement en pharmacie. « Les doses devront suivre en officine car les pharmaciens ont une force de frappe importante. Pour la campagne de vaccination contre la grippe ils ont vacciné 1,5 million de personnes en une semaine ». Théoriquement il est aussi possible de se faire vacciner au travail via la médecine du travail pour les publics prioritaires à partir d’aujourd’hui. L’organisation pourrait finalement prendre quelques jours.