Devant la flambée des cas de Covid-19, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de l’Artois peine à répondre aux nombreuses sollicitations des patients et doit s’adapter tant bien que mal. « Nous avons recensé une forte augmentation des patients zéro que nous devons contacter sur nos plateformes. Les semaines avant Noël, il y avait entre 4 000 et 5 000 patients zéro à appeler alors qu’aujourd’hui, nous en sommes à 12 000 », souligne Léo Barrois, sous-directeur à la CPAM de l’Artois.
L'Assurance Maladie renvoie vers le site ameli.fr
Certaines personnes ayant contracté la Covid-19 cherchent à contacter l’Assurance Maladie pour toutes questions relatives aux arrêts maladie. La CPAM invite les patients à se rendre sur le compte ameli.fr. « On a beaucoup de questions sur la durée d’isolement et des conduites à tenir en termes de dépistage. Ces informations sont publiques sur les sites de l’Assurance Maladie et du ministère de la Santé, même si on peut donner une réponse plus personnalisée par téléphone. » Léo Barrois veut rassurer les patients positifs au Covid-19 en leur précisant qu’une réponse sera systématiquement donnée. « On a doublé les effectifs fin 2021 sur la plateforme de contact tracing mais depuis 15 jours, on a une augmentation exponentielle des cas à gérer. On ne prévoit pas de renforcer davantage car le service de dématérialisation des contacts prend le relais. Cela signifie que si on ne peut pas prendre en compte l’intégralité des situations, on a un système d’envoi des consignes par SMS qui permet de traiter l’exhaustivité des situations. Dans tous les cas, on arrive toujours à contacter les personnes, le moyen pour y parvenir varie en fonction du volume d’activité. »
L’importance de l’échange entre les patients zéro et les cas contacts
Les cas contacts ne sont pas prévenus par l'Assurance Maladie mais par la personne qui a contracté le virus. « Les cas contacts ne recevront pas forcément de SMS car leurs propres patients zéro ont déjà contacté les personnes avec qui ils étaient en lien, donc on ne peut pas vérifier ces cas contacts, on se repose sur l’information donnée par les personnes positives. En tout cas, les cas contacts sont informés par la personne qui a contracté le virus. Ils doivent donc se faire tester dans la foulée. Je rappelle qu’il n’y a plus d’isolement strict pour les cas contacts ayant un schéma vaccinal complet, soit la grande majorité des personnes aujourd’hui », complète le sous-directeur de la CPAM de l'Artois.
