Vladimir Poutine est plus que jamais déterminé à envahir l'Ukraine. Le président russe a affirmé dimanche à Emmanuel Macron, lors d'un entretien téléphonique qui a duré 1h45, qu'il atteindra ses objectifs « soit par la négociation, soit par la guerre ». Il a toutefois assuré qu'il n'était « pas dans son intention » d'attaquer les centrales nucléaires. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a exprimé dimanche sa « profonde inquiétude » à la suite d'informations concernant l'interruption des communications avec la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie, la plus grande d'Europe, désormais aux mains de l’armée russe. La France va fournir « 2,5 millions de doses d'iode pour pouvoir parer à tout danger nucléaire », prévient l’ambassadeur de France en Ukraine.
Inquiétude pour les civils
L'Elysée indique de son côté que de nouvelles sanctions pourraient être prise contre Moscou, pour dissuader Vladimir Poutine d'aller plus loin. Dans le même temps, le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira une nouvelle fois en urgence ce lundi après-midi pour évoquer la crise humanitaire en Ukraine. Selon les Nations Unies, plus de 1,5 million de personnes ont fui l'Ukraine en 10 jours. 1 million de réfugiés sont arrivés en Pologne depuis le début du conflit. Une nouvelle session de pourparlers et négociations est prévue ce lundi alors que l'armée russe a annoncé l’ouverture de plusieurs couloirs humanitaires et l’instauration de cessez-le-feu locaux pour évacuer des civils des villes ukrainiennes de Kharkhiv, Kiev, Marioupol et Soumy.
