La ville d’Arras se dote d’une brigade de soirée et d’une brigade cynophile (brigade canine avec un berger hollandais, un second arrivera prochainement), dans un souci de renforcer les liens de proximité avec la population. Elles entrent en fonction ce lundi 21 mars. « Nos équipes se modernisent avec l’acquisition de 3 nouveaux moyens : véhicules, nouvelles radios, nouvelles tenues et un nouvel armement : des armes létales, 4 pistolets à impulsion électrique », énumère Jean-Pierre Daval, directeur de la tranquillité publique à Arras. Cela à côté 350 000 euros à la ville d’Arras, sans compter le recrutement il y a peu de 9 policiers municipaux. À ce jour, 10 policiers composent la brigade de soirée, 13 sont intégrés à la brigade de jour et 6 autres policiers effectuent d’autres missions en lien avec les brigades. La brigade de jour interviendra de 7h30 à 16h puis celle de soirée prendra le relais et effectuera ses missions jusqu’à 2h, voire 3h les vendredis et samedis. La brigade de soirée concentre principalement ses missions sur la prévention et la sécurité dans l’hyper-centre. Il s’agit de garder une proximité avec les acteurs de la vie nocturne.
D’ici l’été 2022, tous les policiers municipaux seront équipés d’une arme à feu
La question de l’armement de la police municipale a très régulièrement fait l’objet de débat, et c’était aussi le cas à Arras. Samuel Tonelle, brigadier chef principale à la ville d’Arras, est rassuré d’être armé. « La ville est attractive, il y a beaucoup de festivités : cité de Noël, Main Square… nous sommes primo-intervenants donc en étant armés nous pouvons défendre la population et nous défendre en cas d’attaque. » Avant d’être équipés du Glock 45, les agents doivent se soumettre à une formation obligatoire. « Quand elle sera validée d’un point de vue théorique et pratique, les agents seront autorisés à porter leur arme. » D’ici l’été, tous les agents seront équipés d’une arme s’ils ont réussi le test.
