Une blague de mauvais goût. En pleine période de canicule où le nombre d'interventions explosent, les sapeurs-pompiers ont été déclenchés pour un faux prétexte. Le 20 juillet, du côté de Roubaix dans le Nord, un groupe de jeunes appellent les secours pour une reprise de feu sur le toit de la crèche des 3 Ponts. Mais en arrivant sur place, les pompiers ne remarquent rien d'anormal. Pas de feu, pas de fumée, rien.
Une mauvaise blague
Mais c'est à ce moment que ces Roubaisiens viennent à leur rencontre. Ils leur expliquent qu'il n'y a aucun feu, mais qu'ils auraient besoin que les pompiers remplissent leur piscine. Bien sûr, les pompiers ont quitté les lieux en refusant leur demande. Mais la police municipale est intervenue pour retirer la piscine qui se trouvait sur la voie publique. Sur sa page Facebook, la police municipale de Roubaix fait une mise au point.
« L’article 322-14 du Code pénal punit de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende la personne qui communique ou divulgue une fausse information faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l’intervention inutile des secours. Le texte n’exige pas que l’intervention ait vraiment eu lieu : il suffit que l’appel soit « de nature à » provoquer cette intervention. Sur le plan moral, de tels comportements sont inadmissibles et la mobilisation d'équipes de secours pour des interventions "fictives" pourraient avoir des conséquences lourdes et dramatiques sur un appel simultané pour de vrais secours.»