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Artois : « Les gens ne veulent plus travailler », l’inquiétude des restaurateurs qui n’arrivent pas à recruter

News. Les professionnels ont du mal à trouver des gens qualifiés et motivés.

Artois : « Les gens ne veulent plus travailler », l’inquiétude des restaurateurs qui n’arrivent pas à recruter
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Le secteur de la restauration peine à recruter ! Les professionnels ont du mal à trouver des gens qualifiés et motivés, c’est le cas notamment dans le Pas-de-Calais. Didier Leclercq, gérant du restaurant « Yes and Co » sur la Grand’Place de Béthune, a reçu des CV mais les profils ne correspondent pas selon lui. « Beaucoup de personnes non qualifiées viennent nous voir. On ne demande pas une qualification à 100% mais on n’a pas la possibilité de rester derrière chaque personne que l’on embauche. Selon moi, ce n’est pas une question de salaire. Les personnes ne désirent juste plus travailler », se lamente Didier Leclercq qui recherche 2 serveurs et 2 cuisiniers pour combler des absences. « Après le Covid-19, j’ai perdu plusieurs membres de mon équipe. J’en ai reformé une par la suite mais le chef s’apprête à partir en retraite et les apprentis ont terminé leur stage. Je n’ai pas trouvé de serveurs qualifiés. »

« Les gens sont en arrêt de travail alors qu'ils ne sont malades »

La situation de « Yes and Co » n’est pas un cas isolé. Le responsable de la Chartreuse du Val Saint-Esprit à Gosnay (Go-né) a été contraint de fermer deux de ses trois restaurants jusqu’à la mi-août, voire jusqu’à début septembre. « Cette situation dure depuis avril où les gens sont en arrêt de travail alors qu’ils ne sont pas malades. Je trouve que les médecins sont complaisants » selon Jean Constant, le gérant de l’établissement. « Des gens ont arrêté le métier complètement. J’ai reçu un arrêt de travail et puis plusieurs, à croire que les gens veulent être licenciés. Il faut dire aussi qu’ils ont été habitués à vivre avec 70% de leur salaire pendant la Covid-19. Avec les aides en plus, ils gagnent 70 ou 75% de leur salaire. » En plus des arrêts de travail, Jean Constant a du faire face aux démissions et aux congés d’été.

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