Cet été, les maraichers de l’audomarois peinent à attirer les saisonniers et apprentis. Un manque de main d’œuvre ayant de lourdes conséquences sur les récoltes et l’économie, certains cultivateurs ont dû faire une croix sur certaines récoltes. La pénibilité serait l'argument majeur du manque de personnel.
Xavier Morel, cultivateur à Clairmarais a du mal à l'entendre, « Dans le marais on est tous mécanisés, il suffit juste de se baisser et de ramasser les choux qui ne pèsent pas plus d'un 1,5 kilos, en plus les employés ne travaille que le matin. » Le manque d'aide et les salaires seraient également en cause selon le Clairmaraisien de 55 ans, « Je gagne plus à rester chez moi qu'à venir travailler chez vous. » lui a dit une potentielle recrue.
Pas de solution humaine
Sachant qu'ils trouveront difficilement du personnel les cultivateurs pensent à d'autres solutions comme une mécanisation plus importante des récoltes qui représente un certain coût, ou la production d'autres denrées au détriment du chou-fleur.
