La secrétaire d’Etat auprès de la Première ministre, chargée de l’Enfance, a annoncé sur Twitter l’ouverture d’une enquête administrative au sujet des soupçons de maltraitance sur dix enfants à Noyelles-sous-Lens. Pour rappel, les enfants auraient subi des mauvais traitements et les policiers ont découvert le 30 août deux enfants, âgés de 2 et 5 ans, attachés à une chaise haute. Le procureur de la République a aussi insisté sur « des graves manquements en matière d'hygiène »,
4 ministres vont enquêter
Charlotte Caubel l’avait annoncé lors de son déplacement à la préfecture d’Arras ce lundi, c’est désormais chose faite. Les ministres de la Justice, de l’Education, de la Santé et la secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance, vont enquêter sur le couple qui a fait l’objet de plusieurs signalements. « Ce jour, Éric Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice, Pap N’Diaye, ministre de l’Éducation nationale et de la Recherche, François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention et Charlotte Caubel, secrétaire d’État auprès de la Première ministre chargée de l’Enfance ont décidé de saisir l’Inspection générale de la Justice (IGJ), l’Inspection de l’Éducation, du Sport et de la Recherche (IGESR) et l’Inspection générale des Affaires sociales (IGAS) pour mener ces investigations », précise le communiqué disponible sur Twitter.
J’étais lundi à Arras pour comprendre ce qui s’est passé à Noyelles-sous-Lens. Après une réunion avec les acteurs de la protection de l’enfance, j’ai annoncé une enquête administrative. Nous avons donc saisi ce jour les inspections compétentes. @E_DupondM @PapNdiaye @FrcsBraun ?? pic.twitter.com/WGOAPlRhkq
— Charlotte Caubel (@CharlotteCaubel) September 7, 2022
Une famille suivie depuis 2013
Charlotte Caubel nous disait ce lundi que la famille était suivie depuis 2013 : « La mairie connaissait quelques éléments sur la famille, tout comme l’éducation nationale, la justice et les services de l’aide sociale à l’enfance. Plusieurs choses ont été repérées mais les informations n’ont pas été compilées. En ce sens, il s’agit d’une défaillance », reconnait-elle. « Tout le monde a vu des choses mais il a fallu qu’un enfant parle pour que la situation se débloque. » Pour éviter qu’une situation ne se reproduise, la secrétaire d’Etat a annoncé la création d’un comité de suivi renforcée pour faire en sorte que les différents acteurs échangent leurs informations.
À noter que les enfants de la famille ont été placés.