La situation énergétique était au cœur d'une conférence de presse d'Elisabeth Borne ce mercredi après-midi. La Première ministre a dévoilé les mesures de protection des ménages, dans le contexte d'inflation. « À court terme, nous sommes vigilants à ce qu'EDF tienne son planning de redémarrage des réacteurs nucléaires, ce qui aura un effet immédiat sur la baisse des prix de l'électricité », a annoncé en introduction Elisabeth Borne. Elle se félicite de l’action du gouvernement qui a permis de ne pas « multiplier par 2,2 les tarifs » de gaz qui sont restés « stables » en France. En revanche, celles liées à l’électricité ont augmenté de 4%. « Les hausses des prix du gaz et de l'électricité seront limitées à 15% en janvier et février 2023 », annonce Elisabeth Borne. « Ces augmentations vont conduire à une hausse moyenne des factures de l'ordre de 25 euros par mois pour les ménages qui se chauffent au gaz, au lieu d'environ 200 euros par mois sans bouclier tarifaire. Et à une hausse moyenne de 20 euros par mois pour les ménages qui se chauffent à l'électricité, au lieu de 180 euros par mois sans bouclier tarifaire. »
Versement d'un chèque énergie de 100 à 200 euros
Autre annonce : un chèque énergie exceptionnel de 100 à 200 euros selon les revenus sera versé à 12 millions de Français. Cette mesure « permettra d'aider les ménages les plus modestes », a précisé Bruno Le Maire, ministre de l'Economie. « 2 à 2,2% du PIB sera utilisé pour protéger nos compatriotes. »
Pas de « black-out » cet hiver
« Dans les scénarios les plus probables, si chacun prend ses responsabilités et fait preuve de la sobriété nécessaire, il n'y aura pas de coupures » de gaz et d'électricité cet hiver, explique la Première ministre. À noter que RTE a également appelé à la sobriété dans un communiqué diffusé avant le discours de la cheffe du gouvernement. RTE précise aussi qu’il ne devrait pas y avoir de « black out » cet hiver.
