Les repas de vos enfants à la cantine vont-ils évoluer dans les prochains mois ? Les professionnels de la restauration alertent sur une situation difficile face à la flambée du prix de l’énergie et la hausse de l’inflation. Ils demandent au moins 9% d’augmentation sur les contrats par rapport aux prix pratiqués au 1er janvier 2022. Si certaines collectivités en France n’ont pas eu le choix que d’augmenter le prix des repas à la cantine, les maires de Lens et de Béthune ont pris une décision : ne pas augmenter les prix pour les habitants.
Les collectivités doivent s’adapter
Olivier Gacquerre, maire de Béthune, a été clair sur le sujet. « Les prix des fournitures sont à la hausse. À Béthune, la commune a décidé de prendre en charge le surcoût pour préserver le pouvoir d’achat des habitants et des parents dont les enfants fréquentent nos cantines. Aujourd’hui, nous distribuons 930 repas par jour, soit plus d’un enfant sur 2 scolarisé à Béthune qui mange chaud le midi à la cantine. Nous avons décidé d’absorber cette augmentation qui représente près de 6%. » L’élu rappelle également que cela ne se fera pas au détriment du contenu présent dans l’assiette. « Ce n’est pas parce que le prix est bas que nous ferons un rabais sur la qualité. » Le maire rappelle que le repas à la cantine coûte soit 1,50 euro, soit 2,70 euros, cela dépend des revenus des familles.
Même son de cloche à Lens
Sylvain Robert constate que le service coûte plus cher à la ville mais il n’augmentera pas les tarifs.« Pour la ville de Lens, on garde les mêmes prix. Le repas coûte 2,90 pour les enfants scolarisés en primaire. Les repas bio nous sont facturés plus chers mais nous ne répercutons pas le prix sur les familles. On distribue près de 107 000 repas à l’année dans les cantines. On ne veut pas accélérer la répercussion de l’inflation sur les foyers. »
