Avec la Coupe du monde 2022, il faut s’habituer à des durées de temps additionnel plutôt surprenantes. Régulièrement, elles approchent les 10 minutes, voire les dépassent.
Un respect du décompte qui se rapproche du principe de jouer au plus possible un temps de jeu effectif de 90 minutes. Les blessures, remplacements, temps de vérification de la VAR, de distributions de cartons… Tout est scrupuleusement pris en compte. Il s’agit surtout de lutter contre les attitudes qui visent à gagner du temps. Eric Borghini, président de la commission des arbitres à la FFF, n’écarte pas l’hypothèse que cela arrive aussi en France un jour. Pour L’Equipe, il commente ainsi : « Soit l’IFAB en fait une consigne permanente et ce sera obligatoire, soit ce sera optionnel et on aura une discussion avec les clubs pour déterminer ce qu’on décide pour la Ligue 1 ».
Entraîneur du RC Lens, Franck Haise estime l’idée « cohérente et partant d’un bon sentiment l’idée de donner plus de temps effectif ». Il pense que cela ne resterait pas sans conséquence dans la façon de gérer les matches : « Je serais tenté d’effectuer mes changements plus tard dans un match, par exemple. Une équipe menant 2 ou 3-0 voudra peut-être en rester là, car il y a une saison à gérer. Jouer 90 ou 110 minutes, c’est très différent sur une saison », explique-t-il ainsi à L’Equipe.
