A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre, Santé publique France rappelle l’importance du dépistage pour un diagnostic précoce du VIH et un accès aux traitements antirétroviraux dont l’effet préventif a un impact direct sur la dynamique de l’épidémie.
Dépistage en baisse
Les données de surveillance du VIH montrent une baisse des recours au dépistage en 2021 par rapport à 2020 dans les Hauts de France Le taux de participation des laboratoires de biologie médicale a diminué. Dans les Hauts-de-France, il est passé de 71% en 2020 à 67% en 2021 (72% en métropole hors Ile-de-France). Le nombre de découvertes de séropositivité par million d’habitants était stable en 2021 (36 par million d’habitants) parrapport à 2020 et similaire à celui de la France métropolitaine hors Ile-de-France.
Autotest et VIHtest
En 2021, 27% des infections à VIH ont été découvertes à un stade avancé de l’infection, ce qui constitue une perte de chance en termes de prise en charge individuelle et un risque de transmission du VIH aux partenaires avant la mise sous traitement antirétroviral. Les autotests VIH sont en vente depuis septembre 2015 sans ordonnance en pharmacie. Le prix moyen en 2021 avoisinait les 20 euros. Depuis le 1er janvier 2022, une offre de dépistage par sérologie du VIH sans ordonnance, dans tous les laboratoires de biologie médicale, est généralisée à tout le territoire français. Dans les Hauts-de-France, le nombre de VIHtest effectué de janvier à septembre 2022 est le deuxième plus élevé de France après celui de l’Ile-de-France.
