Le RC Lens a vu la saison s’interrompre pour faire place à la Coupe du monde alors qu’il était en pleine bourre. Les Sang et Or restaient sur 5 victoires de suite.
Les Lensois espèrent pouvoir renouer avec leur dynamique positive à la reprise le 29 décembre, sur le terrain de Nice (16e journée de Ligue 1). Cette coupure n’est-elle pas mal tombée pour les Artésiens ? « On était sur une série incroyable avant la coupure. On marchait sur l’eau et il est logique que les gens se demandent si on pourra enchaîner, lance le défenseur Jonathan Gradit pour L’Equipe. Mais on préfère être à notre place plutôt qu’à la place d’une équipe qui joue le maintien et qui a passé quinze jours de trêve sans savoir où elle en est. Tous les clubs sont dans une situation inédite, personne ne sait ce qui l’attend, mais on est sûrs de nos qualités et de nos idées de jeu. »
On se souvient que le RC Lens avait connu un trou la saison dernière du milieu de l’automne à l’arrivée de l’hiver. Cela avait commencé par une défaite 4-0 à Brest avant 3 nuls (2-2 à Bollaert contre Angers, 2-2 à Clermont, 1-1 à domicile contre le PSG) et deux défaites à Nantes (3-2) et Nice (2-1), ainsi qu’une qualification difficile en Coupe de France à Poitiers (National 3). « Parce qu’on était moins bien physiquement. Donc refaire quasiment une préparation estivale à cette période, c’est une bonne nouvelle, il faut voir le côté positif », souligne Jonathan Gradit. Les effets de cette longue coupure ne semble en tout cas en rien inquiéter les Sang et Or.