La toute première police intercommunale de France a été créée dans le Béthunois ! Depuis le premier juin, cette police, gérée par le Sivom du Béthunois, patrouille dans 7 communes qui ont délégué leurs compétences pour être munies de cette police de proximité. Sont concernées par la mise en place de cette police : Essars, Fouquereuil, Gosnay, Sailly-Labourse, Vendin-les-Béthune, Verquin et Ecquedecques. « C’était une demande de ces 7 maires des communes adhérentes au Sivom qui souhaitaient avoir une police de proximité présente et disponible » comme le rappelait Pierre-Emmanuel Gibson, président du Sivom du Béthunois, au moment de la présentation de la première police intercommunale de France. 6 mois plus tard, intéressons-nous au bilan de cette dernière !
Plus de 200 interventions
« On comptabilise plus de 200 interventions grâce à des coups de fil des maires et de leurs adjoints. C’est un chiffre important », souligne Pierre-Emmanuel Gibson. En plus de ces interventions, les forces de l’ordre ont aussi effectué plusieurs patrouilles pédestres. Divisés en 2 équipes de 3 personnes, les policiers ont mené des contrôles routiers, des opérations de prévention contre les cambriolages et sécurisé plusieurs événements. « En moins de 10 minutes, ils étaient sur place. »
Et en 2023 ?
À partir du 1er janvier 2023, les agents de cette police de proximité viendront patrouiller à Chocques, qui deviendra donc la 8e commune à adhérer au dispositif. Les travaux du poste de police sont en cours, le président du Sivom s’attend à une mise en service pour septembre 2023. Un septième agent viendra renforcer l’équipe à partir du premier trimestre 2023. Un troisième véhicule de patrouille viendra la semaine prochaine compléter le parc. Un véhicule de liaison et 2 motos sont attendus en 2023.
Au niveau de l’équipement, les policiers ont déjà des tasers, des radars et des éthylotests. Les policiers seront équipés d’armes létales en 2023 mais pas avant la mise en service de l’hôtel de police dont les travaux sont en cours au niveau de l’ancienne cuisine centrale située sur la zone La Rotonde à Béthune. « On ne peut pas stocker les armes dans le siège du Sivom », précise son président.
