Le RC Lens s’apprête à jouer un grand match de gala ce dimanche 1er janvier à Bollaert face au PSG pour la 17e journée de Ligue 1. L’affiche idéale pour lancer une nouvelle année après 12 derniers mois de haute volée pour le Racing. Le manager général Franck Haise, qui prendra place pour la 100e fois sur le banc du groupe pro en match officiel, fait le point.
Lensois.com : Franck Haise, est-ce le meilleur moment pour jouer le Paris Saint-Germain, à la sortie d’une Coupe du monde durant laquelle plusieurs de ses joueurs ont été longtemps sollicités ?
Je ne sais pas s’il y a un meilleur ou un moins bon moment pour jouer contre le PSG. En tout cas ils sont bien repartis à l’image de leur victoire contre Strasbourg. On a vu, à l’image de Mbappé, que les joueurs sont vite revenus pour être dans la compétition. Je ne sais pas si c’est le bon moment mais dans tous les cas ce sera ce dimanche et il faudra répondre présent.
C’est le 2e qui reçoit le premier, une situation plus attendue pour le PSG que pour vous au départ de la saison. Cela ajoute-t-il une forme de pression ?
La pression, elle est de faire le meilleur match possible. La logique, on la connait et on essaye de la bousculer depuis un moment. Depuis qu’on est remonté en Ligue 1, notre volonté est de bousculer cette logique et on y arrive régulièrement. Il faudra être très fort pour la bousculer une nouvelle fois dimanche mais ce sera notre objectif.
Depuis votre retour en Ligue 1 vous avez toujours été capables de vous montrer à la hauteur de l’évènement face au PSG et à poser des problèmes à cette équipe toujours censée être très au-dessus du lot. Comment l’expliquez-vous ?
Je crois que d’une manière générale, quand une équipe joue le Paris Saint-Germain, elle monte le curseur parce que c’est l’équipe phare du championnat depuis très longtemps et même une équipe phare européenne et mondiale. Tout le monde a envie de se montrer à la hauteur. Nous concernant de façon plus particulière, on essaye d’être à la hauteur à chaque fois et évidemment, quand c’est Paris peut-être encore un peu plus. Mais on a toujours à cœur de donner le maximum pour nous et nos supporters. Il y a le côté spécial lié à Paris et le côté spécial lié à nous aussi.
« Une année 2022 assez fabuleuse en terme de points et de résultats »
Quels seront les ingrédients à mettre pour tenter de décrocher un résultat ?
Pour espérer un résultat positif, il faut faire un très gros match. On ne peut pas faire un match moyen ou juste correct pour faire un résultat contre une équipe de ce calibre. Il faudra faire une grosse prestation collectivement, mais pour ça il faut que chaque joueur soit à un très haut niveau individuellement. C’est déjà le premier objectif et vu le calibre, on sait que même ça, ça peut ne pas suffire, mais il faut déjà commencer par ça. Evidemment il faudra bien défendre face à un collectif comme celui du PSG et avec ses individualités. Mais il faudra aussi être bien animé. Dans les matches qu’on a fait contre Paris on a toujours bien défendu mais aussi cherché à bien attaquer. Il faudra être complet et faire les 2.
Ce match s’inscrit dans un contexte vraiment particulier. 1er contre 2e, le jour de l’an, le maillot de la Sainte-Barbe, un Bollaert plein pour la 16e fois de suite… Cela n’amène-t-il pas tout de même un parfum différent ?
Oui c’est un parfum différent. C’est le 1er contre le 2e à la 17e journée, le 1er janvier et pour nous c’est un moment spécial avec le maillot de la Sainte-Barbe, mais ça reste un match de foot, de championnat qui ne donnera pas plus de 3 points au vainqueur. Mais oui ça reste un match spécial, je ne vais pas le nier. Tout le monde a envie de jouer ou d’être dans le stade mais il ne pas non plus se prendre la tête de façon exagérée. Il faut très bien faire ce qu’on sait bien faire et on verra après mais il faut le jouer et ne pas anticiper les choses.
Ce match va ouvrir une nouvelle année. Qu’en attendez-vous ?
D’abord, on voit se conclure aujourd’hui une année 2022 assez fabuleuse en terme de points, de résultats. On va tout faire pour que cette année 2023 démarre du mieux possible. Au-delà d’un match, ce qui compte c’est la régularité sur une saison ou une année civile. Garder cette régularité dans nos performances, c’est ça qui m’intéresse le plus.