Vous allez peut-être être contactés par des enquêteurs ! Artois Mobilités lance à partir de ce mercredi une grande enquête auprès de 11 000 personnes pour connaître leurs pratiques de mobilité dans le Lensois, le Béthunois et l’Héninois.
Comment l'enquête sera-t-elle réalisée ?
Pour réaliser l’enquête, des logements sont tirés au sort. Ce sont les occupants actuels de ces logements qui sont interrogés de manière à constituer un échantillon représentatif des habitants du territoire. Cette enquête se déroulera entre janvier et avril 2023 auprès de 11 0000 résidents des agglomérations Béthune-Bruay, Lens-Liévin, Hénin-Carvin. La moitié sera interrogée par téléphone, l’autre en « face-à-face » lors d’entretiens réalisés au domicile du ménage. « Pas la peine de se manifester, les personnes sont contactées par courrier. Près de 90 enquêteurs vont intervenir. Ne vous inquiétez pas si vous êtes donc appelés », précise Benoît Descamps, responsable communication chez Artois Mobilités.
Le but de cette enquête
L’enquête mobilité sert à mieux connaître la façon dont se déplacent les habitants. Les informations recueillies ont pour but de mesurer l’évolution des pratiques comme les usages du vélo, de la voiture, des transports en commun... « La dernière enquête date de 2006. Aujourd’hui les habitudes ont changé. Le télétravail par exemple, ça n’existait pas avant », insiste Benoit Descamps. Ainsi, les questions permettront de connaître les motifs de déplacements par jour (loisirs, travail, santé, éducation…), le nombre moyen de déplacements au quotidien, la part des utilisateurs par modes de transport : (train, voiture, vélo), le nombre et type de véhicules qui équipent les ménages, les distances parcourues ou encore les temps de trajet.
Améliorer le réseau
Une fois les besoins des habitants mieux connus, les équipes d’Artois Mobilités pourront travailler au mieux à l’amélioration des solutions mobilités proposées par le réseau TADAO. « On a des idées pour améliorer le réseau Tadao. Où faire passer les lignes ? Y-a-t-il d’autres solutions que les simples bus ? On passe notamment aux trottinettes et aux voitures en libre-service. Peut-être que les habitants sont dans cette attente. Nous le découvrirons avec l’enquête. »
