L’épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre l’arrivée des rois Mages (Melchior, Gaspard et Balthazar) à Bethléem, douze jours après la naissance du Christ. Elle tombe donc le 6 janvier mais une réforme de 1802 a transféré la date au premier dimanche qui suit le 1er janvier pour éviter de célébrer cette fête familiale en pleine semaine quand le 6 janvier tombe un lundi, mardi, mercredi, jeudi ou vendredi comme c’est le cas cette année. En fait tout au long du mois de janvier on mange la galette en famille, entre amis ou entre collègues de travail. La traditionnelle frangipane, la galette aux pommes, la brioche aux fruits secs... il existe de nombreuses variétés aujourd’hui.
Pourquoi mange-t-on une galette à l’épiphanie ?
La galette serait née des Saturnales, des festivités romaines dédiées au dieu Saturne qui avaient lieu au moment du solstice d’hiver dans l’Antiquité. À cette occasion, maîtres et esclave se réunissaient et utilisaient une fève, le légume, glissée dans un gâteau pour désigner le « Prince des Saturnales ». Tous les désirs de celui qui tombait sur la fève étaient exaucés le temps d’une journée. Un esclave pouvait alors prendre la place d’un maître. L’Église française s’est ensuite appropriée cette tradition au XIVe siècle.
La fève
Au fil de l’histoire, le légume a été remplacée, chez les plus aisés, par une pièce d’argent, voire d’or qui faisait office de fève .C’est au moyen-âge que remonte la tradition d’une fève en porcelaine à la place de la fève comestible. A l’époque, la coutume était de payer une tournée générale de vin à l’ensemble des convives quand on tombait sur la fève. Pour éviter de payer, certains avaient coutume de l’avaler et c’est pour lutter contre la tricherie qu’elle fut généralisée en porcelaine. En France, on dit que celui qui trouve la fève devient roi et doit offrir la prochaine galette.
