Le RC Lens aborde une période très chargée de son calendrier, épineuse à négocier avec plusieurs déplacements à venir. Avant un premier voyage à Troyes, qui sera suivi de la réception de Nice mercredi puis de 3 matches de suite à l’extérieur (Brest, Lorient, Lyon), Franck Haise fait le point.
Lensois.com : Franck Haise, Troyes marque le début d’une période très chargée, avec 5 matches en 2 semaines, dont de nombreux déplacements. L’abordez-vous de façon particulière ?
Oui, il y a une gestion particulière à mettre en place dans la manière dont on va intensifier nos phases de récupération, notamment parce qu’on a 4 déplacements. Il y a les 2 matches à Lorient (le 9 février) et à Lyon (12 février) qui sont rapprochés, avec des horaires tardifs. On travaille donc pour rester en Bretagne et basculer sur le match à Lyon sans revenir à la Gaillette. Sur les temps de jeu, il est possible que sur les 5 matches, j’ai besoin de plus de joueurs que d’habitude pour commencer les matches. Certains qui manquent de temps pourraient donc jouer ce week-end en amical avec la réserve contre celle de Troyes. Puis il y a tout le travail de récupération avec Benoît Delaval, avec notre nutritionniste Myretha (Guibert) également, pour être le plus pointu possible en cette période chargée.
Peut-on parler de mois décisif ?
Il reste tout de même 19 matches de championnat à jouer. Nous n’en sommes finalement qu’à la première journée de la phase retour. Il y aura 19 matches décisifs.
« J’aurais préféré qu’il y ait moins d’équipes avec autant de points ! »
A l’extérieur, vous restez sur 2 nuls à Nice et Strasbourg en championnat. Comment abordez-vous ce déplacement à Troyes ?
Gagner tous les matches du championnat, c’est assez rare et encore plus à l’extérieur. On va essayer de prendre tous les matches un par un, en commençant par le premier à Troyes, pour aller gagner. On a des moments où on peut être un peu moins bien, d’autres où l’adversaire joue aussi son match et quand on prend l’exemple de Troyes, évidemment ils ont aussi des objectifs. Il n’y aura pas de match très facile, certainement beaucoup de matches compliqués. A nous de continuer notre chemin comme on essaye de le faire.
Vous êtes au cœur d’une lutte très intense en haut du classement, avec un wagon de tête qui avance très vite…
J’aurais préféré qu’il y en ait moins avec autant de points (sourire). Cela veut dire que des équipes tournent très fort et la notre en fait partie. Beaucoup sont des équipes attendues et elles sont là. Nous, on n’est peut-être pas attendu aussi haut, mais on est encore là. Il reste maintenant beaucoup de matches.