C’est à huis clos que devra se jouer le quart de finale de Coupe de France entre Nantes et le RC Lens à la Beaujoire, le 1er mars. Une situation qui ne plait pas, d’un côté comme de l’autre.
Les Canaris ne sont pas les seuls à regretter ce huis clos. Il découle d’une sanction infligée suite à un usage massif de fumigènes en tribune lors de la finale de la saison dernière. Puisqu’ils n’ont joué qu’à l’extérieur depuis le début de la compétition, ils n’ont pas pu purger cette sanction avant ce quart de finale. Alors que Franck Haise et Jonathan Gradit ont déjà évoqué leur regret de ne pas pouvoir jouer ce match dans une ambiance festive, les Red Tigers ont récemment pris la parole par l’intermédiaire d’un communiqué dans lequel ils dénonçaient à la fois les horaires choisis en dépit du confort du public (le match se jouera à 18h15 un mercredi) et ce huis clos issu de la politique des sanctions collectives que les ultras montrent du doigt depuis bien longtemps. Les Lensois se retrouvent d’ailleurs eux-mêmes privés de ce quart de finale au stade puisque le parcage visiteurs ne sera du coup pas ouvert non plus. Mais les Tigers ne se sont pas contentés de ce communiqué.
Ainsi, ils sont allés devant le siège de la Fédération Française de Football avec une banderole piquante. « FFF : un plan à 3 contre un stade plein ? », pouvait-on lire sur le message (voir ci-dessous), faisant référence à l’un des divers faits de harcèlement qui visent actuellement le président de la Fédération Française de Football Noël Le Graët, accusé, notamment, d’avoir fait une proposition explicite à 2 collaboratrices. Du côté de Nantes, le président Waldemar Kita a proposé de jouer le match en public tout en reversant la recette au foot amateur. Une idée restée pour l’heure sans suite.