Une autre valeur sûre de ce RC Lens version 2022-2023. Pas un match, pas une minute de ratée en championnat cette saison. 23 matches au compteur pour l’Autrichien Kevin Danso. Un atout essentiel pour le RC Lens.
Lensois.com : Kevin Danso, trouvez-vous que l’équipe est moins solide défensivement depuis quelques matches ?
Non, je ne pense pas que la défense soit moins solide ces derniers temps. Les adversaires ont travaillé pour trouver des failles chez nous, pour nous mettre en difficultés. Mais on va revenir, c’est ce qui a fait notre force par le passé. On va travailler pour revenir au niveau qui est le nôtre.
C’est parce que vous prenez plus de risques que vous vous exposez davantage devant l’adversaire ?
Oui sans doute. On est peut-être plus ouverts et les équipes peuvent exploiter nos failles. On a aussi le sentiment que les équipes nous respectent un peu plus maintenant. Donc, nous, on doit pouvoir en faire plus. Les grosses équipes sont attendues, notre objectif, c’est bien de viser la victoire alors on doit prendre des risques pour y parvenir. Du mois, on doit prendre des risques intelligents.
C’est la première zone de turbulences que rencontre l’équipe cette saison. Vous ressentez une part de doute ?
Ce sont des périodes qui arrivent régulièrement dans le football. Il y a des périodes de victoires, de défaites, de nuls. Parfois même, on joue bien sans gagner. Mais l’important, c’est de montrer notre personnalité sur le terrain. C’est le travail qu’on fournit tous les jours qui nous permettra de revenir sur une bonne dynamique. Il n’y a pas d’inquiétude à avoir. En sortant de ce genre de phases, on montre le réel caractère du groupe.
Après tout, ce sont des situations que vous connaissiez par le passé…
L’an passé, on avait connu une période plus compliquée avec les mêmes difficultés. Mais ça ne nous a pas empêchés de maintenir le cap et de finir la saison en boulet de canon. Il ne faut pas s’inquiéter. Ces périodes plus compliquées permettent de s’améliorer en tant qu’équipe, en tant que groupe et en tant que club. Ce qui est rassurant, c’est qu’on se crée des opportunités devant le but comme à Troyes même si le ballon ne partait jamais du bon côté du filet. Mais sans ces actions, on n’arriverait pas à marquer. Il faut faire le dos rond, on deviendra une meilleure équipe.
Penses-tu que, inconsciemment, les joueurs en ont peut-être fait moins ?
Non je ne pense pas. Parfois, dans la vie, on ne maîtrise pas toujours tout. On a beau faire la même quantité de travail, parfois, ça fonctionne moins bien. On va montrer qu’on a de la personnalité. On ne fait pas 5% de moins qu’avant. Mais quand ça va un peu moins bien, on doit être capable de faire 5% de plus.
