Chaque Français peut agir à son échelle pour lutter contre le réchauffement climatique. En réduisant ses déplacements, en étant vigilant sur les produits ménagers utilisés ou bien en étant vigilant sur les aliments consommés. Intéressons-nous sur ce dernier point. La production de nourriture humaine génère 37% des émissions globales de gaz à effet de serre, soit 17,3 gigatonnes d’équivalent C02 par an selon une étude publiée par Nature Food.
Les aliments d’origine animale émettent deux fois plus de gaz à effet de serre que les aliments d’origine végétale.
Nature Food a publié un classement des aliments qui émettent le plus de gaz à effet de serre. On s’aperçoit que les viandes, les poissons et produits laitiers représentent 57% de ces émissions, contre 29% pour les aliments d’origine végétale. Cependant, il existe des disparités.
Parmi les produits animaux, le bœuf comptabilise le bilan carbone le plus désastreux avec 25%, (soit 4 287 millions de tonnes de C02) suivi par le lait de vache (1 627 millions de tonnes de C02), le porc (1 205 millions de tonnes de C02) et le poulet (929 millions de tonnes de C02). Concernant les aliments d’origine végétale, on observe que le bilan carbone du riz n’est pas flatteur avec 2 075 millions de tonnes de C02, loin devant le blé avec 862 millions de tonnes et la canne à sucre avec 364 millions de tonnes.
À noter que consommer des produits de saison permet de réduire les émissions de C02 et de réaliser des économies.
