Depuis le 1er mars, 11 porteurs de projets, âgés de 18 à 30 ans, ont intégré la première promotion de l’Académie de l’entrepreneuriat, créée par la Communauté d’Agglomération Béthune-Bruay. Ils espèrent à terme s’implanter sur le territoire du Béthunois et du Bruaysis. Pendant 4 mois, les futurs entrepreneurs vont avoir des rendez-vous réguliers en lien direct avec un conseiller de la création d’entreprise. Concrètement, les lauréats ont la possibilité de se rendre plusieurs fois par semaine au centre Fleming de Béthune et peuvent à tout moment échanger en se connectant sur la plateforme Discord.
Quelles attentes pour les lauréats ?
Les lauréats sont accompagnés par plusieurs parrains et marraines qui connaissent le monde de l’entreprise. On retrouvera notamment Léa Lucas, gérante de La Disquerie à Béthune, Fabien Warlop et Fabien Patelka, fondateurs de la boutique de jeux L’Instant Ludique, toujours à Béthune ou encore Martine Deneuville, gérante de Plaisir pour soi, boutique de prêt à porter à Bruay-la-Buissière. Ils ont pour mission de conseiller leur filleul, porteur de projet. Julie Leclercq, âgée de 26 ans, est l’une d’entre eux. «J’attends un regard extérieur ! Qu’on me dise ce qui va et ce qui ne va pas car j’ai tendance à m’emballer et j’ai parfois besoin de rester sur terre», espère-t-elle. Employée dans un hôpital avec des enfants malades, elle a changé de voie après un burn-out et désire aujourd’hui créer sa société de décoration d’intérieur dans le Pas-de-Calais. Pour elle, cette académie est une chance.
Une épicerie italienne à Béthune ?
Les autres porteurs de projet ont pour objectif de créer leur boutique de jeux vidéo, leur salon de massage holistique ou encore de se spécialiser dans les vêtements de seconde main. Lorenzo Cassaro, âgé de 21 ans et habitant de Pernes-en-Artois, a un autre objectif. Celui qui est assistant manager à l’aéroport de Lille-Lesquin, veut changer de vie et se lance dans la création d’entreprise. «À Béthune, on n’a pas besoin de voyager exotique ! Mais il manque selon moi une épicerie italienne avec des vrais produits d’Italie. Il suffit de regarder la provenance de certains produits dans les grandes surfaces, ils viennent d’Allemagne et non d’Italie. J’aimerai ouvrir ma boutique dans le secteur de la gare.»
A l’issue des 16 semaines d’accompagnement, les lauréats quitteront la promotion avec toutes les compétences requises pour débuter leur activité sur le territoire.
