Le 10 mars 1906, il y a 117 ans jour pour jour, le Nord-Pas-de-Calais était frappé par la catastrophe de Courrières. Celle-ci a fait 1 099 victimes. Ce jour-là, dans un des puits de la Compagnie des Mines, un coup de grisou est venu dévaster toute la galerie. Un coup de poussier a suivi l'explosion et un incendie va attaquer les 110 kilomètres de la galerie. 1 099 mineurs ont péri asphyxiés ou brûlés. Le dernier survivant a pu regagner la surface 25 jours après la catastrophe.
Prise de conscience
Après le drame, de nombreuses accusations sont portées contre la compagnie de Courrières. Cette dernière avait demandé à ce qu'on poursuivre l’exploitation de la mine, arrêt prématuré des recherches d’éventuels rescapés. Et des grèves vont éclater, un jour de repos par semaine sera ainsi décrété.
L'année suivante, le premier poste central de secours du bassin Nord-Pas-de-Calais est créé à Liévin.
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— Racing Club de Lens (@RCLens) March 10, 2023
Ancré dans son histoire, le Racing n'oublie pas. Il y a 117 ans, la région était dévastée par la terrible catastrophe de Courrières. Une pensée sincère et émue pour les mineurs qui ont donné leur vie et dont l'engagement suscite respect et admiration. ?? pic.twitter.com/DvafsG5XOh
L’histoire du RC Lens est liée à cette catastrophe. A de multiples reprises, la mémoire des mineurs disparus a été honorée par le club et les supporters. Le Racing ne l’a d’ailleurs pas oublié encore une fois cette année avec un message publié sur ses réseaux sociaux.