« Aux noms de Bollaert, notre enceinte, notre empreinte ! ». C’est le nom de la nouvelle opération lancée ce mardi pour le RC Lens qui vise à permettre aux amoureux des Sang et Or d’apposer leur empreinte dans l’antre mythique dont le 90e anniversaire approche, et ainsi participer à l’enjolivement de ses parvis.
« On parle souvent du naming des stades. Le club va à l’opposer, ça reste dans la logique de ce qu’il fait toujours, de cet esprit famille… » Présent aux côtés d’Arnaud Pouille en tant que garant de la riche histoire du RC Lens, Eric Sikora a les mots justes pour décrire la nouvelle opération mise en place par le club pour renforcer le lien avec ses supporters. Intitulée « Au noms de Bollaert », elle permet, dès maintenant sur la billetterie en ligne, d’acquérir une plaque Sang ou Or sur laquelle sera apposée son nom mais aussi un souvenir de 62 caractères. 2 formules sont disponibles : une plaque pour 10 ans (90 euros), ou à vie (190,6 euros). Les 2 formules sont payables en 4 fois, avec choix de la tribune et prévisualisation de la plaque disponible. La mise en vente est prévue sur 90 jours pour nous amener jusqu’au 18 juin, date anniversaire de Bollaert qui fêtera alors ses 90 ans. La pose doit être prête pour le dernier match de préparation de la saison 2023-2024, fin juillet-début août.
Félix Bollaert et André Delelis à l’honneur
Si les deux premières plaques seront réservées à Félix Bollaert et André Delelis, que le numéro 12 ne sera pas attribué, ce n’est que la chronologie des commandes qui permettra d’attribuer les numéros, que vous soyez un supporter, un actuel joueur, entraîneur ou ancien du club. Le RC Lens pourra ensuite constituer des murs de plaques derrière chaque tribune, sur les grilles extérieur du stade. « On a été démarché peut-être 200 fois pour monétiser l’engagement des supporters, mais nous on a eu cette idée de permettre aux gens d’apposer leur empreinte par l’intermédiaire de plaques. On voulait marquer les 90 ans avec quelque chose d’assez simple », explique le directeur général Arnaud Pouille.
« Vivre encore de belles choses à Bollaert »
Evidemment, le RC Lens veillera à ne pas laisser passer les messages malveillants. « Ce qui est important, au-delà des noms, c’est le message. Ce sera l’occasion de se remémorer plein de souvenirs, des choses auxquelles on ne pense pas tous forcément », commente Eric Sikora, curieux des souvenirs qui seront laissés. Le club a veillé à ce que les plaques soient dans une matière résistante, notamment aux rayures. Cette opération, qui ne sera pas sans engager des frais de production et de mise en place pour le club, va permettre de générer des revenus dédiés à l’amélioration de l’expérience spectateur. « L’issue de ces revenus, c’est de nous aider à financer tout ce que l’on veut faire au niveau du stade. Il y a par exemple comme vous le savez des discussions sur son acquisition, on a le bail emphytéotique qui court et on veut aussi vivre de belles choses encore à Bollaert, avec des inspirations de ce qui se fait dans d’autres pays », explique Arnaud Pouille. Le club prévoit ainsi d’ici 2024-2025 la création d’espaces conviviaux derrière les tribunes pour mieux recevoir son public. « On se targue des guichets fermés, mais on voit aussi aux statistiques avec la Ligue que l’on pourrait améliorer la qualité de l’accueil. Il y a des choses à améliorer car nous sommes loin de la tête », commente Arnaud Pouille. Enlever également les sièges en Delacourt et Trannin, augmenter la capacité de ces espaces debout « si à terme les commissions interministérielles en donnent l’autorisation »… Les prochaines années doivent permettre au RC Lens d’améliorer son stade et ainsi, à l’image de cette nouvelle opération, de resserrer encore un peu plus les liens avec ceux qui ont fait la légende de cet endroit pas comme les autres. Le public a vite répondu à l’appel. En une heure, 200 plaques ont déjà été commandées, dont 70% à vie. Comme l’espère Arnaud Pouille, ces nombreuses plaques vont aider à faire de Bollaert une forteresse un peu plus Sang et Or alors que les travaux de l’Euro 2016 lui ont fait perdre des couleurs.
Retrouvez une interview d’Arnaud Pouille en cliquant ici.