Le gouvernement en la personne de son ministre de la Santé François Braun a récemment annoncé qu’une liste de médicaments essentiels devrait être mise en place à partir du mois de mai. Et pour cause, les pharmaciens et autres professionnels de santé ont de plus en plus de mal à se fournir en antibiotiques, traitements pour le diabète ou encore anesthésiants locaux.
Cette liste constitue une décision inefficace pour Grégory Tempremant président de l’union régionale des professionnels de santé dans les Hauts-de-France, « cette pénurie est grave, elle empêche les personnes de se faire soigner. On peut vraiment parler de pénurie, il faut arrêter d’être contemplatif ça fait quand même 10 ans que l’on tire la sonnette d’alarme. »
Pénurie ou simples quotas ?
Une liste de médicaments essentiels pas encore finalisée selon le ministre de la Santé qui rappelle qu’il n’y a pas de médicament « en rupture absolue » mais que des « tensions » existent sur certains produits avec des stocks de seulement un mois.
Et pour cause, l’approvisionnement difficile existe pour plusieurs raisons, « il y a un manque de matière première mais aussi de fausses pénuries de laboratoires qui donnent des quotas sur le marché français et qui ne distribue pas plus », poursuit Grégory Tempremant.
Afin de lutter contre cette pénurie, de nombreux pharmaciens sont contraints d’appeler les médecins pour ne pas prescrire certains traitements.