Attaquant, soutien, 8, piston, Florian Sotoca tourne de poste en poste. Une polyvalence qui permet au Racing de s’appuyer sur une valeur sûre, peu importe son positionnement sur le terrain. A 2 jours d’un nouveau choc, face à Monaco cette fois, le joueur de 32 ans parle d’un match important, mais pas décisif pour la fin de saison.
Lensois.com : Florian Sotoca, ce nouveau choc face à un concurrent direct, ça peut être le bon moyen aussi de prendre le large ?
Oui c’est sûr. C’est un match important, pas décisif, mais important. On joue contre un concurrent direct. Monaco, c’est du costaud. Tous les ans, ça joue le haut du tableau, ils terminent bien leurs saisons aussi. L’équipe n’a pas trop bougé, on s’attend à un gros match. C’est une équipe qui va mettre de l’intensité. Elle ne ferme pas le jeu, elle est capable de nous presser haut. A nous d’être exigeants tactiquement et dans l’équilibre.
Dans les résultats, on constate aussi que le Racing est à l’aise face aux gros du championnat. Comment vous l’expliquez ?
Depuis le début de la saison, contre les 5 premiers, on a des résultats positifs. Sauf Paris le week-end passé. J’espère qu’on va continuer. A Marseille, à Monaco, on a réussi de grandes performances, les équipes s’ouvrent davantage. Elles nous vont bien. Samedi, ce sera différent de Paris, à nous de bien prendre ce match, à nous de continuer aussi dans ce qu’on fait depuis un moment maintenant. Monaco, on les connaît, c’est costaud. C’est équilibré, avec une vraie force offensive : Ben Seghir, Ben Yedder, Golovin, Diatta… On veut continuer dans ce qu’on sait faire, ça passe par embêter cette équipe de Monaco.
Depuis le retour de Lens en Ligue 1, face à Monaco c’est 3 victoires à Louis II et 2 nuls à Bollaert…
Je pense que c’est du hasard. L’an dernier, pour eux, c’était compliqué, on égalise en fin de match et on les prive de Ligue des Champions à la dernière minute. On avait essayé de gagner, comme lors de tous nos matches, il n’y avait aucune animosité. Cette année, on va essayer de continuer.
La défaite à Paris a-t-elle été vécue comme un coup d’arrêt ?
Non, pas vraiment. La défaite à Paris n’est pas un coup d’arrêt. On était dans la continuité de ce qu’on faisait. On a tenu tête à cette équipe. Lorsqu’on a été réduit à 10, on a montré du caractère. Beaucoup d’équipes se seraient écroulées, nous on revient à 3-1. On les a aussi embêtés pour remonter à 3-2. On a du caractère, il faut le garder. Ca doit nous servir et nous donner de la force. Quand vous êtes craints par le PSG, ça veut dire quelque chose. On est ambitieux, on veut finir le plus haut possible.