L’accès est encore fermé ! Depuis le 6 janvier, plus personne ne peut accéder à l’intérieur de la Galerie des Treilles. Une partie du plafond s’était effondré, ce qui a poussé le maire Olivier Gacquerre à prendre un arrêté pour fermer les lieux. « La ville n’est ni propriétaire, ni locataire mais elle agit grâce à son pouvoir de police », justifie l’élu.
Pas encore d’avis favorable
Alors que le maire dressait le bilan des ouvertures et des fermetures de commerces à Béthune, il en a profité pour faire un point d’étape sur la Galerie des Treilles plus de 4 mois après sa fermeture. « La commission de sécurité n’a toujours pas les bons éléments pour pouvoir donner un avis favorable. Avec les services de l’Etat (le sous-préfet a refait une visite des lieux dernièrement, ndlr), nous avons pris la décision de ne pas rouvrir la Galerie des Treilles. C’est, pour moi, un vrai drame d’avoir une friche commerciale en pleine ville. Je pense aux commerçants qui sont fermés aujourd’hui dont certains qui ne le méritent pas. Il y a un dysfonctionnement de la copropriété. »
Quel avenir pour ce lieu ?
En coulisses, la situation évolue. L’établissement public foncier (EPF) a commencé à recevoir les propriétaires et des discussions sont engagées. Tous les acteurs souhaitent la réouverture de ce lieu, une fois que la commission aura rendu un avis favorable. « Au cœur du dispositif national Action – Cœur de ville, il y a un volet de restructuration de l’offre commerciale dans les centres-villes », rappelle le maire. « À ce titre là, nous avons deux organismes qui s’appellent l’Agence nationale de la cohésion des territoires et l’établissement public foncier. Ils sont favorables au rachat du site pour y mettre du logement sur la partie arrière située rue Louis Blanc et sur la partie avant où une belle surface commerciale pourrait accueillir le Furet du Nord qui a besoin aujourd’hui de se redéployer. »
Le Furet du Nord, qui souhaite rester dans le centre-ville de Béthune, a toujours dans l’intention de déménager de la Place Clémenceau. L’enseigne recherche une surface commerciale libre d’environ 800 mètres carrés dans le centre-ville.
