Emmanuel Macron face aux Français ce soir ! Le chef de l'Etat est l'invité du 20 heures de TF1 ce lundi. C’est l’occasion pour lui de revenir sur plusieurs sujets : la politique industrielle, les impôts ou encore l’Ukraine, au lendemain d'un dîner de travail à l'Elysée avec Volodymyr Zelensky. Une interview d'une vingtaine de minutes enregistrée ce lundi dans le salon vert qui a été diffusée dans le JT de TFI.
La guerre en Ukraine
« Il faut continuer à aider l’Ukraine à résister » a-t-il expliqué, sans détailler les livraisons promises à Kiev « pour ne pas les affaiblir. » Il a aussi « ouvert la porte pour former des pilotes. Les formations peuvent commencer dès maintenant », a déclaré le chef de l’Etat à propos de l’aviation. Le chef de l’Etat a aussi fixé deux « limites » au soutien apporté à l’Ukraine : ne pas « faire la guerre à la Russie » et ne pas « affaiblir » la capacité de la France à se défendre.
Sur la réindustralisation et les impôts
Alors que le chef de l’Etat a réaffirmé son envie de réindustrialiser la France car « la désindustrialisation » du pays est, selon Emmanuel Macron, « le cœur du mal français. » Il ajoute qu’il a concentré les baisses d’impôts pour les classes moyennes. « Ce sont 2 milliards d’euros de baisses d’impôts », explique-t-il. Il a demandé au gouvernement de lui fournir des pistes pour cibler les futures baisses d’impôts pour les classes moyennes d’ici à 2027. À noter que le panier anti-inflation, qui doit s’arrêter mi-juin, pourrait être prolongé selon le président de la République.
Le 49.3
Emmanuel Macron s’est défendu sur l’utilisation du 49.3 lors des débats à l’Assemblée nationale pour faire passer en force la réforme des retraites. Il assume également son impopularité. « Tout le monde s’est débiné, y compris des gens qui au Parlement avaient fait campagne aux élections présidentielles derrière les 65 ans. Ils avaient tous fait campagne pour ça. Ils ont dit le contraire quand ils étaient au Parlement », s’est-il indigné. « Personne n’a voulu prendre ses responsabilités, comme si, en quelque sorte, ils voulaient tous expliquer aux Français qu’ils vivaient dans un autre monde (...) Il y a eu un vote sur ce texte. Ce vote, le gouvernement l'a emporté. »
Interrogé sur son côté méprisant, Emmanuel Macron le « récuse » en disant que « le vrai mépris, c'est de mentir aux gens. »