Le RC Lens se prépare à jouer un grand match samedi à Bollaert contre Ajaccio. En cas de victoire, les Sang et Or assureraient la 2e place et donc leur participation aux poules de la Ligue des Champions. A J-2, Franck Haise fait le point, en toute sérénité.
Lensois.com : Franck Haise, comment le groupe aborde le match important de samedi ?
Ils sont dans ce qu’ils font depuis quelques semaines, avec beaucoup d’énergie sur les séances et un peu d’excitation dans le vestiaire, mais ce n’est pas nouveau non plus. Ce qui compte, c’est qu’il y ait assez de maîtrise quand le temps du match arrive. J’ai vu encore une bonne semaine d’entraînement, c’est positif.
Adaptez-vous les séances de travail en cette fin de saison ?
On a fait notre surcompensation avec les remplaçants du week-end dernier et les joueurs qui n’étaient dans le groupe le lundi matin, avec aussi certains jeunes de N3. C’était d’ailleurs une très bonne séance. Après il y a eu un décrassage pour les autres, ensuite on a fait un jour Off à J+2 puis on est entré dans une semaine classique. Cette journée off était nécessaire sur une fin de saison. Ils ont beaucoup donné et vont le faire pendant encore 2 semaines. On adapte les moments de récupération mais on demande la même intensité, la même énergie. On n’a pas modifié nos séances pour que l’on puisse envoyer fort contre Ajaccio ce week-end.
« Être heureux de ce que l’on vit mais avec de la maîtrise »
A quoi vous attendez vous samedi ? Prenez-vous ce match comme une finale ?
Je suis sur le match. Je ne pense pas à ce qui va se passer après mais à ce qui va se passer dans la préparation en amont. Si ça doit arriver, il sera toujours temps d’être dans ce moment festif mais il n’y a que la préparation du match qui m’anime. Une finale ? C’est la 37e journée de championnat, si c’était la finale de coupe de France, ça se saurait. On sait ce qu’il y aura en cas de victoire mais c’est un match de championnat et dans tous les cas, il y aura une 38e journée. On est dans un long championnat et on est bien dans ce championnat.
On a le sentiment que rien ne peut arriver, mais on note tout de même que l’équipe s’est mise en difficulté contre Reims puis Lorient… Comment éviter la mauvaise surprise samedi ?
Il y a des erreurs plutôt individuelles sur les 2 matches, autour du premier quart d’heure. Est-ce la fatigue, la charge émotionnelle, je n’ai pas de réponse par contre ce que je sais, c’est que quel que soit les éléments passés, le groupe est resté maître de son match au final. Même si ç’a été difficile. Une équipe solide doit passer par ces moments. Peut-être qu’on aura encore un début difficile samedi. En Ligue 2, on a vu que Le Havre s’est incliné 2-0 contre Valenciennes alors que tout le monde s’attendait à les voir fêter la montée. Ajaccio a gagné à Marseille à l’aller. Evidemment, dans le foot tout est possible. Ce qu’il faut, c’est bien nous entraîner, reprendre pied au plancher ce qui a été fait. Il faut être heureux de vivre ce que l’on vit mais le faire en maîtrise et tout donner samedi soir. C’est ce que font les joueurs depuis des mois et même des années pour certains. C’est contrôler ce qui dépend de nous. Pour le reste, tout est toujours possible dans le foot.