Horizon: Votre titre Un jour je marierai un ange a été certifié single de platine au mois de mars, quel est votre ressenti ?
Pierre de Maere: Et bien c’est la première fois et j’espère que ce n’est pas la dernière ! C’est extraordinaire un single de diamant, ça arrive très très peu souvent dans la chanson francophone qui n’est pas du Rap. C’est du bonheur, 50 millions d’écoutes, ça veut dire que le morceau a fédéré en France et en Belgique. Je trouve ça beau que la tendresse fédère encore aujourd’hui ca donne de l’espoir en l’être humain.
Vous vous attendiez à ce que ce titre marche aussi bien ?
Quand je l’ai écrit je ne pensais pas une seule seconde aux retours. C’est marrant car je suis moins naïf aujourd’hui, je devrais peut -être l’être mais je n’étais pas conscient de l’impact de Un jour je marierai un ange. J’ai juste écrit un morceau qui me ressemble, et c’était une valeur ajoutée mais je ne pouvais pas savoir que ça marcherait autant. C’est un titre facile d’accès, donc c’est une évidence de le défendre, j’en suis ravi.
Vous avez sorti votre tout premier album, Regarde-moi, cette année, quelles ont été vos influences dans l’écriture ?
Le titre de l’album peut prêter à confusion, on peut se dire « Il s’aime trop : regardez-moi je suis beau » mais pas du tout, c’est un cri du cœur de l’artiste qui veut être vu au moins par une personne, c’est une quête de reconnaissance. Par exemple Lady Gaga, a l’époque où elle chantait dans les bars elle n’avait ni perruque, ni parure et un jour elle s’est mise toute nue et tout le monde s’est mis à la regarder. Il y a une espèce d’aspect presque pathétique dans la quête de reconnaissance mais l’album ne parle pas que de ça. Il est romantique, épique, excessif, j’aime beaucoup les excès musicalement mais aussi dans les textes. L’album est tout a la fois et musicalement très varié je ne voulais pas m’enfermer dans un style musical.
Mes influences sont multiples, Rita Mitsouko, Stromae, Mika, Lady Gaga, Yelle… ça part un peu dans tous les sens.
Vous parlez de « quête de reconnaissance », quelle est la reconnaissance attendue pour votre album ?
Au-delà de la reconnaisse, je veux que le public se retrouve dans ce que j’écris. J’aime que mes chansons soient faciles d’accès. Si j’arrive à fédérer je trouve ça très beau. Je reçois souvent des messages de personnes de tous horizons. C’est ça le plus beau, ce côté presque thérapeutique de la chanson.
Qu’attendez-vous de l’Horizon VIP Live le 2 juin prochain au Colisée de Lens ?
Je suis très curieux, je ne suis jamais allé à Lens. Il y a toujours une interrogation sur comment sera le public, comment on va être reçu. Je me dis que chaque ville dans laquelle je chante est une visite culturelle. Je note toujours mes dates dans un carnet, ce qui s’est passé : l’accueil, le public… mais je ne connais pas Lens et j’arrive en touriste absolu… j’ai hâte.
Quel est votre rapport au public du Nord qui est proche de la Belgique, votre pays natal ?
C’est le meilleur public, il y a quelques publics qui m’ont marqué. Forcément la Belgique, mais aussi le Nord et Lyon. J’ai une belle estime pour le public du Nord et j’ai des attentes pour Lens. C’est un public qui s’enthousiasme et qui donne tout, c’est plaisant !
Propos recueillis par Adrien Bonnerot.
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