Horizon : Quelles sonorités retrouve-t-on dans votre album ?
Stéphane : Plusieurs sonorités. J’ai essayé de faire des sons variés, rock, acoustique et electro. Mes influences en terme d’écriture c’est Vianney et Ben Mazué, que je trouve très sincère et ça m’inspire beaucoup. A coté de ça, j’aime les anciens groupes de rock que j’écoutais beaucoup comme Simple plan ou Avril Lavigne. Je ne chante qu’en Français et c’est une histoire d’amour racontée en 12 épisodes et donc 12 chansons.
Lors d’un plateau il y a un choix à faire dans les chansons qu’on interprète sur scène ?
J’aime chanter les titres qui sont déjà sortis à la radio et ont eu de la visibilité comme Green Dream, Douleur je suis, 48 heures et Nouveau départ que je garde biensûr pour la fin. La finalité c’est de présenter son album au public et se produire sur scène. Le live, le partage en direct, c’est ce que je préfère le plus dans la musique même si j’aime aussi la partie studio. Mais là c’est le moment où on peut s’exprimer.
Vous êtes allée à bonne école avec les premières parties de grands artistes. C’est formateur ?
C’est comme ça que j’ai commencé en novembre 2021 avec les premières parties des 18 dates de concert de Florent Pagny. C’était magnifique. Ensuite il y a eu Vianney et Kyo et ça a été très formateur. C’est un challenge. Il faut convaincre en 15 min car ce n’est pas notre public et il faut donner l’envie aux gens d’aller écouter. C’est une chance de commencer comme ça dans le métier.
Surtout quand on est face au public du Nord ?
J’adore le public de la région. J’ai toujours été bien accueillie lors des concerts que j’ai fait dans le Nord notamment mon concert à Lille qui a affiché complet. Ils sont au « taquet » et j’adore ça. C’est un vrai bonheur de rencontrer mon public.
Qu’est qui vous inspire pour écrire et composer ?
90 % de mon inspiration vient de ma vie personnelle et l’actualité passe au second plan. Moi j’adore parler d’amour et c’est ma thérapie d’écrire mes chansons autour de ça. Mais c’est vrai aussi que parfois des sujets d’actualité que j’ai envie d’aborder comme l’écologie avec le titre Green Dream.
Le foot c’est une grosse inspiration à Lens où vous venez chanter ce vendredi. Vous suivez l’actualité foot ?
Je suis beaucoup le foot parce que mon grand-frère a fait beaucoup de foot et je soutiens l’équipe suisse biensûr. C’est une ambiance et une convivialité que j’aime partager. C’est toujours l’occasion de se réunir entre potes pour aller au match. Et je souhaite tout le meilleur au RC Lens d’ailleurs.
Il y a aussi les collaborations avec d’autres artistes qui vous entourent dans la création de l’album. Comment ça s’est fait ?
Avec Benoit Poher (leader de Kyo), j’ai eu la chance de faire la première partie du groupe et on s’est bien entendu tout de suite. On s’est revu pour la chanson Solo que Benoit a écrite. J’ai eu un vrai coup de cœur. C’est des rencontres géniales. Il faut que ça « matche » et c’est une chance d’être si bien entourée pour un premier album. Je travaille déjà sur le 2e album et ça me plairait d’avoir un duo. J’ai des envies mais on verra les occasions qui se présentent.
Propos recueillis par Kahina Kanoun.