La question du harcèlement scolaire s’est invitée sur les bancs de l’Assemblée nationale ce mardi après-midi lors des questions au gouvernement. La Première ministre a répondu à la députée Aurore Bergé (Renaissance) qu’elle souhaitait « faire de la lutte contre le harcèlement, la priorité absolue de la rentrée prochaine ». Elisabeth Borne a annoncé ces mots au lendemain d’une rencontre entre le ministre de l’Education nationale et la famille de Lindsay, l’adolescente de 13 ans qui a mis fin à ses jours le 12 mai dernier à Vendin-le-Vieil après avoir été victime de harcèlement scolaire.
« Le harcèlement est un fléau qui mine le quotidien de milliers de jeunes et cause trop souvent des drames : la détresse, la dépression et parfois même le suicide. Le décès de Lindsay en est un terrible exemple. Je veux ici dire toute ma solidarité et mon soutien à sa famille et à ses amis. Le harcèlement peut tuer et c’est intolérable. Nos écoles, nos collèges et nos lycées doivent être des lieux de savoir et d’ouvertures contre l’ignorance et les préjugés. Des lieux où chacun doit être protégé », a également déclaré la cheffe du gouvernement.
Quelques annonces
Elisabeth Borne a détaillé quelques annonces qui pourraient être mises en place dès septembre 2023. « Un adulte référent dans la lutte contre le harcèlement sera désigné dans chaque collège à la rentrée prochaine. Nous rendrons obligatoires la formation des personnels contre le harcèlement ». La Première ministre évoque la possibilité « d’écarter d’une école un élève auteur d’harcèlement. »
Harcèlement scolaire | @auroreberge (RE) rend hommage à Lindsay et adresse ses condoléances à ses amis et à sa famille. Elle demande au Gvt quelles actions il compte mettre en place « pour que plus aucun parent n’ait à connaître un pareil drame. »#DirectAN #QAG pic.twitter.com/XPoUMXDQtx
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) June 6, 2023