Ce mardi, le RC Lens a présenté les fresques des légendes du RC Lens. Des représentations affichées en tribune Trannin et dont l’inauguration a eu lieu en présence de Joseph Oughourlian. Le président lensois nous a accordé une interview après ce moment particulier.
Lensois.com : Joseph Oughourlian, expliquez-nous cette opération sur les fresques des légendes du RC Lens ?
C’est un projet sur lequel on travaille depuis un certain temps. C’est quelque chose qui nous tenait à cœur. On voulait allier le côté art urbain et le fait de repeindre ce stade parce qu’à l’intérieur il y a beaucoup du murs gris ou blanc. Bollaert est l’un des stades de France où l’on vit le mieux, où il y a le plus d’ambiance, il faut donc avoir des murs qui parlent un peu plus. On voulait faire quelque chose de populaire et solidaire à l’image du club. C’est un projet qui parle à la plupart des gens. On voulait aussi faire ce projet avec le Louvre-Lens, c’est important que nous ne restons pas chacun dans notre coin. Je suis très content d’avoir trouvé des interlocuteurs qui ont adoré le projet avec nos supporters et qui ont fait vivre cela avec nos supporters
Il est important pour vous de faire des rappels réguliers à l’histoire du club ?
C’est un club qui est plus que centenaire. Il y a beaucoup d’histoires avec un S dans ce club, il y a beaucoup de choses qui se sont passés à Bollaert et c’est bien de les raconter, de l’afficher et de le mettre sur nos murs.
Avez-vous l’intention de continuer ce projet dans les autres tribunes ?
Oui, on va continuer. Il n’y a pas de raison que l’on s’arrête là. On va regarder. On va s’asseoir avec les gens du Louvre-Lens. Ce qui me plait beaucoup c’est que ce sont les supporters qui ont pris en main ce projet. Cette histoire et ce stade leur appartient quelque part et c’était à eux d’écrire leur histoire. Quand je entré dans le club, on a fait un séminaire sur les valeurs du club. On a fait venir nos supporters, nos partenaires, nos joueurs, nos collaborateurs. Je me suis mis en retrait et j’ai écouté ce qu’il avait à dire. Là, c’est un peu la même chose. C’est bien que les supporters s’approprient ce stade.