Quatre jours après la mystérieuse disparition d’Emile, 2 ans, les enquêteurs font chou-blanc. Aucun indice, aucun élément, aucune information, rien. Le petit garçon s’est volatilisé alors qu’il avait quitté le domicile de ses grands-parents situé dans un hameau des Alpes-de-Haute-Provence. Le procureur de la République de Digne-les-Bains a néanmoins annoncé le début de l’analyse des données récoltées lors du ratissage réalisé sur les lieux de la disparition.
12 hectares de terrain ratissés
Des enquêteurs sont également arrivés en renfort, la cellule d’enquête va devenir une cellule dite nationale afin de bénéficier de davantage de moyens. Sur place, 60 gendarmes et une dizaine de militaires spécialisés dans le ratissage sont mobilisés. Pour le moment, ce sont 12 hectares de terrain qui ont déjà été passés au peigne fin. L’accès au village est actuellement fermé à toutes personnes extérieures.
1200 appels recensés
Le procureur fait également savoir que la ligne téléphonique dédiée à l’appel à témoins a reçu environ 1 200 appels. Ce mercredi, les services de gendarmerie ont prévu de nouvelles auditions de potentiels témoins et riverains. La mère de l’enfant a été entendue mardi. 30 maisons et 12 voitures ont été fouillées par les enquêteurs. Interrogés par La Provence, des habitants du Vernet réfutent l’hypothèse d’un enlèvement. « Le Haut-Vernet c'est un cul-de-sac, vous pensez vraiment que quelqu'un s'y serait risqué ? Puis comme par hasard, il serait arrivé au moment où le portail était ouvert avec l'enfant dehors ?» Une autre habitante approuve : « On se connaît tous ici, je ne pense pas qu'une personne étrangère qui serait montée en haut du village serait passée inaperçue.»