C’est une nouvelle conséquence de l’inflation. Le prix des timbres va augmenter de 8,3 % en moyenne au 1er janvier 2024. Pour le timbre vert, ce sera même plus de 11%, passant d’1,16 euro à 1,29 euro. L’inflation n’est pas la seule raison qui explique cette hausse. La Poste fait face à « une baisse des volumes du courrier ». Ces augmentations sont nécessaires afin de maintenir « un service universel postal » selon le groupe public qui veut « continuer à assurer une distribution six jours sur sept et des tarifs abordables pour les envois les plus courants ». La Poste précise aussi dans un communiqué que le prix des lettres recommandées sera porté à 5,36 euros (en hausse de 53 centimes), soit une augmentation de près de 11%. Cette décision a été approuvée par l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep).
Comment expliquer cette baisse des volumes du courrier ?
Ce n’est pas un phénomène nouveau… l’avènement des réseaux sociaux et l’utilisation des plateformes de messagerie instantanée ont pris le pas sur la fameuse carte postale envoyée pendant les vacances ! Les entreprises ont aussi changé leurs habitudes tout au long de l'année et privilégient de plus en plus la dématérialisation des factures, des fiches de paie, des relevés bancaires et de nombreux autres documents. Cette décision d’augmenter le prix des timbres devrait permettre à La Poste, si ses calculs s’avèrent exacts, d’économiser environ 400 millions d’euros.
À noter que d’autres hausses vont intervenir à partir du 1er août 2023. Retrouvez tous les détails en cliquant ici